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Créé à la suite de la crise de la dette grecque, le Fonds européen de stabilité financière (FESF).est constitué de 440 milliards d'euros de garanties de prêts des pays de la zone euro, de 250 milliards de prêts du FMI et de 60 milliards d'euros de prêts de l'Union européen. Mais en réalité, ce dernier ne dispose que d'une capacité de prêts de quelque 250 milliards. En effet, le reste est mis de côté comme garantie pour les emprunts afin de bénéficier du « triple A » et obtenir ainsi un taux d'intérêt avantageux.
L'aide à l'Irlande, seul pays à avoir fait appel à ce fonds, utilise moins de 10 % des moyens disponibles, selon le ministre allemand des finances. Quant aux autres pays de la zone euro, "ils sont capables pour l'instant de se financer sur les marchés", affirme Klaus Regling, Pourtant, certains craignent que les 250 milliards d’euros ne soit pas suffisants.
L'aide à l'Irlande, seul pays à avoir fait appel à ce fonds, utilise moins de 10 % des moyens disponibles, selon le ministre allemand des finances. Quant aux autres pays de la zone euro, "ils sont capables pour l'instant de se financer sur les marchés", affirme Klaus Regling, Pourtant, certains craignent que les 250 milliards d’euros ne soit pas suffisants.
Une prophétie autoréalisatrice
Mercredi, le débat a été relancé mercredi par José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, qui a exhorté les dirigeants des pays de l'UE à décider, début février, d'augmenter les capacités du FESF. Mais, en réalité ce que redoute l’Europe c’est que l’Espagne soit le prochain maillon faible. Dans ce cas là, les ressources actuelles ne suffiraient pas. L’heure tourne…
Malheureusement, ces déclarations pourraient se retourner contre l’efficacité du fonds. En effet, en disant de tel propos, le président de la Commission européenne, inquiète les marchés. Une situation qui ne ferait qu’augmenter les taux d’emprunt de l’Espagne et, in fine, de forcer le pays à avoir recours au FESF. Une véritable prophétie autoréalisatrice.
Malheureusement, ces déclarations pourraient se retourner contre l’efficacité du fonds. En effet, en disant de tel propos, le président de la Commission européenne, inquiète les marchés. Une situation qui ne ferait qu’augmenter les taux d’emprunt de l’Espagne et, in fine, de forcer le pays à avoir recours au FESF. Une véritable prophétie autoréalisatrice.