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D'après un rapport de la Cour des comptes, quatre milliards d'euros d'épargne non-réclamés garnissent les comptes des banques françaises et des assurances-vie.1,2 milliard d'euros non-réclamés dorment ainsi sur des livrets A et autres comptes épargne. Il y aurait ainsi 918 millions d'euros sur les livrets A de la Banque postale et des Caisses d'Epargne et 298 millions d'euros sur des comptes d'autres établissements bancaires. À cela s’ajoute au moins 2,76 milliards d'euros sur des assurances-vie. Une "estimation basse", selon le rapport. Cela représente pas moins de 674 014 de comptes.
Les banques, premiers bénéficiaires
Les héritiers ont malheureusement très peu de chance de toucher un jour leur dû. En effet, les frais de gestion de ces comptes fantômes sont élevés et absorbent, à termes, la totalité de l’épargne déposé. Leur montant peut atteindre jusqu'à 500 euros. Autant dire que les banques ne souhaitent pas que l’on touche à ce petit pactole.
Pour éviter cela, la Cour des comptes proposent plusieurs idées dont le transfert de l'épargne non réclamée à la Caisse des Dépôts (CDC) et l’autorisation pour les notaires d'accéder au fichier des comptes bancaires (FICOBA) lors des successions. Suite à ces propositions, la Fédération bancaire française a réagi en affirmant qu'elle était "très favorable à la mise en place d'un cadre juridique clair et cohérent" tout en émettant des réserves sur le transfert des fonds à la CDC.
Pour éviter cela, la Cour des comptes proposent plusieurs idées dont le transfert de l'épargne non réclamée à la Caisse des Dépôts (CDC) et l’autorisation pour les notaires d'accéder au fichier des comptes bancaires (FICOBA) lors des successions. Suite à ces propositions, la Fédération bancaire française a réagi en affirmant qu'elle était "très favorable à la mise en place d'un cadre juridique clair et cohérent" tout en émettant des réserves sur le transfert des fonds à la CDC.