Autres articles
-
70 % des employés prêts à accepter une réduction de salaire pour travailler de n'importe où
-
81 % des entreprises augmentent leur budget IA
-
En hausse de 9,2%, l’absentéisme des salariés français du secteur privé poursuit sa dégradation
-
44 % des entrepreneurs renoncent aux congés d’été
-
90 % des Français se disent inquiets face à l'inflation
Après un sommet d’urgence, l'Union européenne a finalement accordé une aide financière à l'Irlande. Cette dernière devrait atteindre 90 milliards d’euros. Les banques recevraient 20 à 40 milliards d'euros au maximum. En échange, le gouvernement irlandais s’est engagé à un plan de redressement des finances publiques. Le taux d'imposition des sociétés devrait être revu à la hausse. Fixé à 12,5 %, il correspond à moins de la moitié du taux moyen appliqué actuellement dans l'Union européenne. De grands groupes, comme Google, qui se sont installés sur l’île pour ses avantages fiscaux craignent une hausse des impôts sur les sociétés.
Malheureusement, cela ne suffira pas pour redresser les comptes. Cette semaine, une douzaine d'experts mandatés le FMI et plus de vingt spécialistes de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Commission européenne vont passer au crible les comptes de l'Etat. L’objectif est d’analyser dans le détail les besoins financiers des banques locales en difficulté afin d'élaborer un plan de restructuration du système financier irlandais, en grande partie responsable de la crise de la dette souveraine du pays.
Malheureusement, cela ne suffira pas pour redresser les comptes. Cette semaine, une douzaine d'experts mandatés le FMI et plus de vingt spécialistes de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Commission européenne vont passer au crible les comptes de l'Etat. L’objectif est d’analyser dans le détail les besoins financiers des banques locales en difficulté afin d'élaborer un plan de restructuration du système financier irlandais, en grande partie responsable de la crise de la dette souveraine du pays.
Pas d'impact budgétaire pour la France
Contrairement au cas grec, où elle avait dû ouvrir des crédits de paiement d'un montant total de 5,8 milliards d'euros, la France n’aura rien à décaisser. Lors d'un précédent collectif budgétaire, le Parlement a voté la garantie (110 milliards d'euros) apportée par la France au fonds de stabilisation européen. C'est ce fonds qui va émettre des titres et prêter de l'argent à Dublin.