Il y a deux ans, Christine Lagarde espérait faire au moins 1 % de croissance en 2010 Pour une fois, les chiffres lui auront donné raison puisque, selon l’Insee, le produit intérieur brut (PIB) français a progressé de 1,5 % en 2010, après une chute de 2,7 % en 2009 (un record depuis la seconde guerre mondiale). Comment expliquer ce bon résultat ?
Croissance qu’ils disaient…
En 2010, l’investissement des entreprises est reparti à la hausse, et leur comportement de stockage a apporté un fort soutien à l’activité. Du côté de la consommation, les ménages se sont montré à nouveau présents. Seul bémol, le pouvoir d’achat des ménages a stagné malgré le redémarrage des revenus d’activité, car les prix sont repartis à la hausse.
En 2011, les choses se sont peu gâtées. Après un bon premier semestre, l’activité n’a fait que stagner. Pour le quatrième trimestre 2011, l’activité pourrait même reculer de 0,4 %. Sur l’ensemble de l’année, la croissance devrait toutefois se situer autour des 1,5 %. L'objectif du gouvernement (1,75 %) risque donc de ne pas être atteint. Pour 2012, le gouvernement a gardé son objectif inchangé. Mais, avec le troisième plan de rigueur qui s’annonce, les choses s’annoncent plus compliquées. L’année prochaine, l’écart pourrait être encore plus important.
En 2011, les choses se sont peu gâtées. Après un bon premier semestre, l’activité n’a fait que stagner. Pour le quatrième trimestre 2011, l’activité pourrait même reculer de 0,4 %. Sur l’ensemble de l’année, la croissance devrait toutefois se situer autour des 1,5 %. L'objectif du gouvernement (1,75 %) risque donc de ne pas être atteint. Pour 2012, le gouvernement a gardé son objectif inchangé. Mais, avec le troisième plan de rigueur qui s’annonce, les choses s’annoncent plus compliquées. L’année prochaine, l’écart pourrait être encore plus important.