En plein marasme économique et avant la Coupe du monde de football 2010 où l’équipe de France semble mal engagée, cette nouvelle redonne le sourire. La France organisera l'Euro 2016. Espérons que cela réussisse à l’équipe de France comme cela avait été le cas en 1998. Si les impacts sur le côté sportif sont encore lointains et incertains, ceux sur l’économie sont déjà palpables.
Du gagnant-gagnant
C’est l’UEFA qui financera l’essentiel de l’organisation. En contrepartie, l’organisation européenne récolte les recettes commerciales de l’évènement (droits TV, billetterie et droits marketing). En 2008, en Suisse et en Autriche, la compétition lui avait coûté 234 millions d'euros, et généré 1,25 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Un investissement rentable donc. Pour 2016, l'UEFA déboursera 600 millions d’euros mais espère arriver à 2,5 milliards d'euros de revenu.
La décision a été avant tout commerciale. Après avoir choisi pour l’Euro 2012 la Pologne et l’Ukraine, l’UEFA veut revenir sur des valeurs sûres. De par sa situation géographique stratégique, les évènements organisés en France font le plein. 2,5 millions de spectateurs seront attendus. Au niveau de la billetterie, les organisateurs espèrent doubler leurs revenus par rapport à ceux de 2008.
Pour la France, les bénéfices sont également au rendez-vous. En 1998, la Coupe du monde a dégagé un résultat net de 44 millions d'euros et rassemblé 2,7 millions de supporters. Durant l’Euro 2016, ce sont 4 500 emplois qui seront créés. Il faut néanmoins nuancer l’impact d’un tel évènement sur le tourisme. La France étant le pays le plus visité au monde, l’activité reste stable durant cette période. En effet, de nombreuses personnes décalent leurs vacances de peur de faire face à la foule liée à l’évènement.
La décision a été avant tout commerciale. Après avoir choisi pour l’Euro 2012 la Pologne et l’Ukraine, l’UEFA veut revenir sur des valeurs sûres. De par sa situation géographique stratégique, les évènements organisés en France font le plein. 2,5 millions de spectateurs seront attendus. Au niveau de la billetterie, les organisateurs espèrent doubler leurs revenus par rapport à ceux de 2008.
Pour la France, les bénéfices sont également au rendez-vous. En 1998, la Coupe du monde a dégagé un résultat net de 44 millions d'euros et rassemblé 2,7 millions de supporters. Durant l’Euro 2016, ce sont 4 500 emplois qui seront créés. Il faut néanmoins nuancer l’impact d’un tel évènement sur le tourisme. La France étant le pays le plus visité au monde, l’activité reste stable durant cette période. En effet, de nombreuses personnes décalent leurs vacances de peur de faire face à la foule liée à l’évènement.
Quand l’économique dope le sportif
Grâce à un investissement de près d’1,7 milliard d’euros, la France va moderniser son parc de stades. Une somme qui devrait permettre au secteur de la construction de repartir à la hausse. Selon les organisateurs, les travaux permettraient de créer 15 000 emplois d’ici à 2014. Bouygues, Vinci et Eiffage, les géants de ce marché, se frottent les mains.
Austérité oblige, l’Etat ne mettra pas beaucoup d’argent en jeu. De nombreux projets seront donc financés par des partenariats publics-privés. Le constructeur investit dans la construction. En échange, il a le droit d’exploiter la structure pendant une période donnée. Cela a déjà été le cas pour le stade de Lille avec Eiffage.
Plusieurs projets en cours mais bloqués pour des raisons administratives devraient profiter de l’évènement. C’est notamment le cas du grand stade de Lyon et de celui de Bordeaux. En effet, une loi devrait être votée afin de réduire les délais des montages administratifs et d'examen des multiples recours. La rénovation des stades permettra aux clubs de tirer vers le haut leur revenu de billetterie. Une manne supplémentaire qui pourra être utilisée pour redonner un peu d’avantage compétitif aux clubs français qui en ont bien besoin.
Austérité oblige, l’Etat ne mettra pas beaucoup d’argent en jeu. De nombreux projets seront donc financés par des partenariats publics-privés. Le constructeur investit dans la construction. En échange, il a le droit d’exploiter la structure pendant une période donnée. Cela a déjà été le cas pour le stade de Lille avec Eiffage.
Plusieurs projets en cours mais bloqués pour des raisons administratives devraient profiter de l’évènement. C’est notamment le cas du grand stade de Lyon et de celui de Bordeaux. En effet, une loi devrait être votée afin de réduire les délais des montages administratifs et d'examen des multiples recours. La rénovation des stades permettra aux clubs de tirer vers le haut leur revenu de billetterie. Une manne supplémentaire qui pourra être utilisée pour redonner un peu d’avantage compétitif aux clubs français qui en ont bien besoin.