À partir de 2010, la DREES a conduit une enquête barométrique auprès d’un large panel d’acteurs de terrain. Cette démarche inédite et à portée exploratoire s’apparente au déploiement d’un système de veille sur les phénomènes de pauvreté et d’exclusion sociale. En voici les principaux résultats.
Une hausse marquée au cours des six derniers mois
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Entre la fin 2010 et la fin 2013, environ 2 000 structures œuvrant dans le domaine social auprès de diverses populations ont été interrogées tous les six mois sur l’évolution de la fréquentation ou l’émergence de certains publics. À chaque vague d’enquête, environ un acteur de terrain sur deux déclare observer une hausse de fréquentation pour une partie de son public habituel au cours des 6 derniers mois contre un sur cinq qui observe une baisse.
Dans la plupart des cas, les hausses sont considérées comme durables. Il s’agit principalement de personnes au chômage, de jeunes de moins de 25 ans, de personnes en difficulté financière, ou encore de populations étrangères.
Dans la plupart des cas, les hausses sont considérées comme durables. Il s’agit principalement de personnes au chômage, de jeunes de moins de 25 ans, de personnes en difficulté financière, ou encore de populations étrangères.
Les familles mono-parentales plus touchées
Certaines hausses de fréquentation sont plus spécifiques à une catégorie de structure. C’est notamment le cas des enfants et des familles monoparentales (structures de lutte contre la grande pauvreté), des personnes âgées, voire très âgées (structures larges), des jeunes peu qualifiés ou bien diplômés du supérieur (structures du pôle jeunesse).
Autre fait notable, les structures sont de moins en moins souvent confrontées à l’émergence de nouveaux publics au fil des vagues d’enquête. Les profils de public émergents sont assez semblables à ceux des publics habituels dont les structures observent la hausse de fréquentation.
Autre fait notable, les structures sont de moins en moins souvent confrontées à l’émergence de nouveaux publics au fil des vagues d’enquête. Les profils de public émergents sont assez semblables à ceux des publics habituels dont les structures observent la hausse de fréquentation.