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Malgré des résultats sportifs mauvais, une image amoindrie par la main de Thierry Henry et une communication agressive de Raymond Domenech, la FFF a réussi à négocier à la hausse ses contrats de sponsoring, environ 30 millions d'euros par an. Une belle réussite qui devrait permettre au football français de respirer.
Cette année, une cinquantaine d'entreprises ont répondu à l'appel d'offres sur les droits marketing de la FFF. Les grands gagnants sont le Crédit Agricole, GDF Suez et le PMU qui acquièrent le statut de "partenaires majeurs" pour la modique somme de 4 millions d'euros par an. Carrefour, SFR, Sport 2000 et Toyota devront, pour 1,4 millions par an, se contenter du titre de "partenaires officiels".
Quand à Coca-Cola et Konami, ils deviennent des "fournisseurs officiels" pour 500 000 euros par an. On supposera donc que les joueurs de l’équipe de France ne boivent que du Coca-Cola et ne s’entraîne qu’à la PES. On comprend un peu mieux les résultats sportifs.
Grâce à la commercialisation de la marque « Equipe de France », la FFF touchera donc au total 18,6 millions d’euros par an. Mais cela ne s’arrête pas là. Sur la période 2011-2018, Nike remplacera Adidas en tant qu’équipementier. Un contrat signé en 2008 qui amènera 40 millions d’euros par an dans les caisses de la FFF. Belle progression puisque Adidas ne payait que 10 millions d’euros.
Si l’Equipe de France, rencontre des difficultés sur le terrain, sa fédération a plus de succès. "Globalement, nous aurons 30 millions d'euros annuels de droits de sponsoring contre 24 millions auparavant ou plutôt 19 millions dans la mesure où nous versions 20 % de commission à notre intermédiaire, alors que nous assurons désormais nous-mêmes la commercialisation de nos produits" explique Noël Le Garet, vice président de la FFF.
Cette année, une cinquantaine d'entreprises ont répondu à l'appel d'offres sur les droits marketing de la FFF. Les grands gagnants sont le Crédit Agricole, GDF Suez et le PMU qui acquièrent le statut de "partenaires majeurs" pour la modique somme de 4 millions d'euros par an. Carrefour, SFR, Sport 2000 et Toyota devront, pour 1,4 millions par an, se contenter du titre de "partenaires officiels".
Quand à Coca-Cola et Konami, ils deviennent des "fournisseurs officiels" pour 500 000 euros par an. On supposera donc que les joueurs de l’équipe de France ne boivent que du Coca-Cola et ne s’entraîne qu’à la PES. On comprend un peu mieux les résultats sportifs.
Grâce à la commercialisation de la marque « Equipe de France », la FFF touchera donc au total 18,6 millions d’euros par an. Mais cela ne s’arrête pas là. Sur la période 2011-2018, Nike remplacera Adidas en tant qu’équipementier. Un contrat signé en 2008 qui amènera 40 millions d’euros par an dans les caisses de la FFF. Belle progression puisque Adidas ne payait que 10 millions d’euros.
Si l’Equipe de France, rencontre des difficultés sur le terrain, sa fédération a plus de succès. "Globalement, nous aurons 30 millions d'euros annuels de droits de sponsoring contre 24 millions auparavant ou plutôt 19 millions dans la mesure où nous versions 20 % de commission à notre intermédiaire, alors que nous assurons désormais nous-mêmes la commercialisation de nos produits" explique Noël Le Garet, vice président de la FFF.
Bonus : banques ou football même combat
Mais du côté de la FFF, on se veut rassurant. En effet, ses recettes n’ont pas baissé puisqu’elle s’est séparée de son intermédiaire, Sportfive, qui recevait tous droits confondus 18 millions d’euros.
Mais que fait la fédération de tout cet argent ? A part payer des super bonus, on ne sait pas trop. Après la qualification de l’équipe de France, Raymond Domenech avait ainsi reçu une récompense de 862 000 euros. De leur côté, les joueurs les plus assidus devront se contenter de seulement 431 000 euros.
Pour redorer l’image de l’équipe de France et de la FFF, Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Sports, a demandé à la fédération de mardi à l'AFP qu'elle allait proposer à la FFF de "reverser des bénéfices du Mondial au football amateur". Histoire de donner quelques miettes aux peuples afin qu’il arrête de piailler.
Mais que fait la fédération de tout cet argent ? A part payer des super bonus, on ne sait pas trop. Après la qualification de l’équipe de France, Raymond Domenech avait ainsi reçu une récompense de 862 000 euros. De leur côté, les joueurs les plus assidus devront se contenter de seulement 431 000 euros.
Pour redorer l’image de l’équipe de France et de la FFF, Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Sports, a demandé à la fédération de mardi à l'AFP qu'elle allait proposer à la FFF de "reverser des bénéfices du Mondial au football amateur". Histoire de donner quelques miettes aux peuples afin qu’il arrête de piailler.