Alors que la volatilité n’a jamais été aussi forte, certains analystes osent néanmoins faire des prévisions. Selon une étude réalisée auprès de 27 analystes et gérants de fonds par Reuters, le Cac 40 devrait être à 3 200 points d'ici la fin décembre, soit une hausse de 6,8 % par rapport à son niveau de clôture de 2 995 points mercredi. Cette prévision est en forte baisse par rapport à la dernière enquête menée fin juin. Les analystes prévoyaient alors un Cac 40 à 4 160 points à la fin de l’année.
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Pourquoi être aussi optimiste ? Avec l’effondrement des marchés boursiers, les ratios de valorisation des grandes banques se retrouvent très bas. Leur ratio cours/actif net est environ de 0,3 et le PER de 4, soit un des plus bas en Europe. De ce fait, il n'est pas étonnant que les analystes et gérants interrogés s'attendent à voir les valeurs bancaires être à la pointe du rebond tant attendu.
- 16 % en 2011
Autre information intéressante, selon cette étude, la Grèce devrait connaître un défaut ordonné ce qui permettra d’aplanir la solution. A condition que les gouvernements et l’Union européenne soit prête à soutenir les autres pays européens en difficulté pour qu’il ne leur arrive pas la même chose. Le pire est que, même si cette prévision semble très optimiste, le cru 2011 aura été catastrophique. En effet, si cette prévision se révélait correcte, le Cac 40 aura accusé une perte d'environ 16 % sur l’année. Pour fin juin 2012, les analystes voient l’indice parisien à 3 450 points.