La Bourse de Paris faisait marche arrière, jeudi à mi-séance, en concédant -0,4%. La fermeté de la Banque centrale européenne (BCE) à l'égard de la Grèce, marque un tournant dans les relations des créanciers internationaux avec le nouveau pouvoir en place. Les incertitudes sur le financement à court terme de la Grèce génère de la volatilité.
Quand la BCE durcit le ton...
A mi-séance, l'indice CAC 40 refluait 4.654 points, tandis que l’essentiel des indices occidentaux évoluaient en territoire légèrement négatif (le Footsie londonien cédait 0,5%, le Dax 0,25% et l’Euro Stoxx 50 1%). Mais c’est surtout à Athènes que les marchés se sont crispés, avec une chute spectaculaire de 6,3%. Les causes ? Les investisseurs ont pris acte de la décision de la BCE à l’égard de la Grèce, de couper partiellement le canal de financement du pays : l’institution de la banque centrale a décidé de mettre un terme à une mesure exceptionnelle, qui consistait à accepter les titres souverains grecs de mauvaise qualité en garantie.
Cette mesure exceptionnelle permettait, depuis 2010, le refinancement des banques grecques. La fermeté de la BCE sanctionne la position du nouveau pouvoir grec, qui ne reconnait pas la troïka (UE, BCE, FMI) et souhaite affranchir le pays de ses engagements vis-à-vis de ses créanciers. La décision inattendue de la BCE ravive les craintes d’un nouveau défaut de paiement du pays. Dans ces conditions, les investisseurs restent prudents.
Cette mesure exceptionnelle permettait, depuis 2010, le refinancement des banques grecques. La fermeté de la BCE sanctionne la position du nouveau pouvoir grec, qui ne reconnait pas la troïka (UE, BCE, FMI) et souhaite affranchir le pays de ses engagements vis-à-vis de ses créanciers. La décision inattendue de la BCE ravive les craintes d’un nouveau défaut de paiement du pays. Dans ces conditions, les investisseurs restent prudents.
L’activité industrielle s’améliore en Allemagne, les chiffres de l’emploi US scrutés avec attention…
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Du côté des indicateurs macroéconomiques, les commandes à l'industrie allemande (publiées aujourd’hui) ont rebondi nettement plus que prévu en décembre, malgré des prévisions pessimistes outre-Rhin. Elles atteignent leur meilleur niveau depuis avril 2008. Aux Etats-Unis, malgré l’annonce d’une croissance soutenue au 4èmetrimestre, les indicateurs ne sont pas tous dans le vert. Les dépenses de consommation ont augmenté faiblement, mais le récent déclin des prix de l'énergie devrait profiter aux ménages, stimulant leur pouvoir d’achat.
La publication des chiffres de l’emploi US seront scrutés avec attention, puisqu’ils donneront une nouvelle indication sur la robustesse de la reprise économique américaine, dont va dépendre la politique monétaire de la Fed. Une amélioration supplémentaire de l’emploi pourrait inciter la Fed à dévoiler plus précisément le calendrier du relèvement de ses taux directeurs, dans les mois à venir.
La publication des chiffres de l’emploi US seront scrutés avec attention, puisqu’ils donneront une nouvelle indication sur la robustesse de la reprise économique américaine, dont va dépendre la politique monétaire de la Fed. Une amélioration supplémentaire de l’emploi pourrait inciter la Fed à dévoiler plus précisément le calendrier du relèvement de ses taux directeurs, dans les mois à venir.
Belle performance à la Bourse de Paris depuis le 1er janvier
Sur le plan des performances boursières, l’indice CAC 40 affiche des gains relativement élevés depuis le début de l’année, en dépit du coup de frein du jour. Depuis le 1erjanvier, l’indice progresse de +9,5%, revigoré par l’annonce du déploiement d’un programme de « quantitative easing » en zone euro. Parmi les plus fortes hausses sur les cinq dernières séances, figurent LVMH (+6,8%), TECHNIP (+5,5%), TOTAL (+5,4%), LAFARGE (4,75%) et ARCELOR MITTAL (+4,4%). La plupart de ces titres bénéficient du léger rebond des cours pétroliers ces derniers jours.
Du côté des pertes, GDF SUEZ (-3,7%), ESSILOR (-3%), DANONE (-2,1%) et BNP PARIBAS (-1,7%) ont cédé du terrain. Selon le « sentiment client », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, indicateur établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les traders achètent surtout l’indice Nikkei 225 (à 71%), l’once d’or (à 73%), l’USD/JPY (à 96%) et le GPB/USD (85%).
A propos de l'auteur : Judith Danan est head of Sales Trading de CMC Markets France, l'un des principaux courtiers en CFD dans le monde.
Du côté des pertes, GDF SUEZ (-3,7%), ESSILOR (-3%), DANONE (-2,1%) et BNP PARIBAS (-1,7%) ont cédé du terrain. Selon le « sentiment client », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, indicateur établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les traders achètent surtout l’indice Nikkei 225 (à 71%), l’once d’or (à 73%), l’USD/JPY (à 96%) et le GPB/USD (85%).
A propos de l'auteur : Judith Danan est head of Sales Trading de CMC Markets France, l'un des principaux courtiers en CFD dans le monde.