Société sans cash, moyens de paiement dématérialisés… Le sujet défraie la chronique, mais effraie-t-il pour autant les Français ? C’est la question qu’Aucoffre.com et OpinionWay ont posée à 1 059 personnes au cours du mois de mai. Résultat : si les Français restent attachés à des moyens de paiement classiques, ils sont très ouverts aux moyens de paiement dématérialisés et conscients de leur facilité d’utilisation au quotidien comme des risques encourus. Focus.
31% des Français sont favorables à la disparition de l’argent liquide
Les monnaies dites « liquides », tangibles, ont encore le vent en poupe, en Europe comme en France : preuve en est que 68% des Français sont défavorables à la disparition de l’argent liquide, d’après le dernier sondage OpinionWay pour Aucoffre.com.
Les habitudes de paiement sont plutôt classiques : au quotidien, les Français paient par carte bancaire (92%), en liquide (66%) ou par chèque (52%). Si dans certains pays, il devient impossible de payer un ticket de bus avec quelques pièces, les Français ne rompent pas ce rituel du porte-monnaie. C’est surtout vrai chez les seniors, qui rejettent à 75% l’idée même de la disparition de l’argent liquide.
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De nouveaux modes de paiement en vogue
Les plus jeunes se montrent au contraire friands des modes de paiement les plus récents : les 18-24 ans utilisent ainsi trois à quatre fois plus les monnaies complémentaires ou locales que les plus de 50 ans. La génération qui a grandi en pleine crise économique est également la plus à même d’utiliser des moyens de paiement novateurs : plus de 20 % des 18-25 ans sont ainsi prêts à utiliser des cartes non bancaires, des monnaies virtuelles ou encore des cartes adossées à des comptes en métaux précieux (VeraCarte). Conscients pour 50 % d’entre eux qu’il s’agit d’une évolution logique de la société, les jeunes sont par ailleurs les plus sensibles aux moyens de paiement dématérialisés. Ils adaptent ainsi leurs modes de consommation aux nouveautés du marché, avec les moyens dont ils sont les plus familiers, mais sont aussi les plus conscients des risques de fraude ou de piratage des données bancaires.