L'étude "Evolving Workforce" réalisée par Dell et Intel permet de mieux cerner les besoins des salariés en matière de nouvelles technologies. Voici les cinq points à ne pas rater.
1- Aucun terminal ne répond à tous les besoins
Quel que soit leur lieu de travail, les salariés utilisent plusieurs terminaux. Plus de la moitié de ceux qui travaillent sur un PC de bureau utilisent aussi un autre terminal, et ceux qui utilisent une tablette ou un ordinateur portable 2-en-1 pour travailler le font en complément d’autres terminaux. Mais les chiffres de l’adoption des tablettes et des ordinateurs portables 2-en-1 sont en progression, particulièrement par les dirigeants et dans les pays émergents. Les salariés attendent en priorité d’un terminal utilisé au travail qu’il soit performant, atout numéro 1 ou 2 citée par 81% des sondés.
Le lieu de travail influence également le choix du terminal. 62% des salariés considèrent le PC de bureau comme leur principal outil de travail, majoritairement dans les secteurs de la finance, de la santé et de l’administration publique. Mais chez eux, ils travaillent autant sur ordinateurs fixes que portables. Pour leurs usages privés, les salariés préfèrent des terminaux plus mobiles et utilisent plus volontiers les ordinateurs portables, les tablettes et les systèmes 2-en-1 au bureau.
Le lieu de travail influence également le choix du terminal. 62% des salariés considèrent le PC de bureau comme leur principal outil de travail, majoritairement dans les secteurs de la finance, de la santé et de l’administration publique. Mais chez eux, ils travaillent autant sur ordinateurs fixes que portables. Pour leurs usages privés, les salariés préfèrent des terminaux plus mobiles et utilisent plus volontiers les ordinateurs portables, les tablettes et les systèmes 2-en-1 au bureau.
2- La présence au bureau domine
Même si les salariés travaillent dans différents lieux, le bureau reste prédominent à leurs yeux. 97% des salariés travaillent au moins un minimum de temps au bureau. En moyenne, les employés des pays développés passent plus de temps au bureau que ceux des pays émergents, 32 heures par semaine pour les premiers contre 26 heures dans les pays émergents. Globalement, 35% des salariés
disent travailler en moyenne 2 heures par semaine dans des lieux publics. Ils travaillent en extérieur 4 heures par semaine (chez un client par exemple) et chez eux 5 heures par semaine en moyenne, à rajouter aux 29 heures par semaine passées au bureau.
Au bureau, les distractions semblent être fréquentes. 76% ont l’impression de travailler mieux au bureau, pourtant 48% reconnaissent être fréquemment interrompus. Près d’1 salarié sur 5 porte un casque ou des écouteurs au bureau, c’est deux fois plus le cas pour ceux qui ont le sentiment d’être interrompus fréquemment. Le bureau ne semble pas favoriser les échanges interpersonnels pour autant puisque 51% des salariés communiquent fréquemment par e-mail ou messagerie instantanée avec leurs collègues installés à proximité, plutôt que de leur parler directement.
disent travailler en moyenne 2 heures par semaine dans des lieux publics. Ils travaillent en extérieur 4 heures par semaine (chez un client par exemple) et chez eux 5 heures par semaine en moyenne, à rajouter aux 29 heures par semaine passées au bureau.
Au bureau, les distractions semblent être fréquentes. 76% ont l’impression de travailler mieux au bureau, pourtant 48% reconnaissent être fréquemment interrompus. Près d’1 salarié sur 5 porte un casque ou des écouteurs au bureau, c’est deux fois plus le cas pour ceux qui ont le sentiment d’être interrompus fréquemment. Le bureau ne semble pas favoriser les échanges interpersonnels pour autant puisque 51% des salariés communiquent fréquemment par e-mail ou messagerie instantanée avec leurs collègues installés à proximité, plutôt que de leur parler directement.
3- Télétravail : les mentalités changent enfin
Télétravail ou bureau, où est-on le plus productif ? Les avis sur le travail à domicile évoluent avec 52% des sondés qui pensent que ceux qui travaillent chez eux sont aussi productifs sinon plus productifs qu’au bureau. Mais ce n’est pas le cas partout, avec 4
salariés sur 10 en Chine, en Inde, en Turquie et aux Emirats Arabes Unis qui pensent que les télétravailleurs sont moins productifs, et 29% des sondés dans les pays développés ne savent pas quoi en penser. De toutes les personnes interrogées qui travaillent à domicile, 50% pensent être plus productives chez elles qu’au bureau.
Sur les 50% restantes, 36% pensent être aussi productives dans les deux cas et 14% seulement estiment être moins productives lorsqu’elles travaillent depuis chez elles. Il y a des avantages manifestes à télétravailler : 30% des salariés interrogés dorment davantage, 40% conduisent moins et 46% se sentent moins stressés. Mais tout n’est pas rose : les télétravailleurs déplorent des distractions (du conjoint, des enfants, de parents, d’animaux domestiques), 20% reconnaissent faire moins d’exercice quand ils restent chez eux et 38% grignotent davantage.
salariés sur 10 en Chine, en Inde, en Turquie et aux Emirats Arabes Unis qui pensent que les télétravailleurs sont moins productifs, et 29% des sondés dans les pays développés ne savent pas quoi en penser. De toutes les personnes interrogées qui travaillent à domicile, 50% pensent être plus productives chez elles qu’au bureau.
Sur les 50% restantes, 36% pensent être aussi productives dans les deux cas et 14% seulement estiment être moins productives lorsqu’elles travaillent depuis chez elles. Il y a des avantages manifestes à télétravailler : 30% des salariés interrogés dorment davantage, 40% conduisent moins et 46% se sentent moins stressés. Mais tout n’est pas rose : les télétravailleurs déplorent des distractions (du conjoint, des enfants, de parents, d’animaux domestiques), 20% reconnaissent faire moins d’exercice quand ils restent chez eux et 38% grignotent davantage.
4- Equilibre entre vie professionnelle et vie privé
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Les innovations technologiques font que les salariés ont plus de liberté pour choisir leurs horaires et lieux où remplir leurs obligations professionnelles. A l’échelle internationale, 64% des salariés emportent au moins un peu de travail chez eux après leur journée au bureau. Dans les pays émergents, on attend de plus en plus des salariés qu’ils restent accessibles une fois rentrés chez eux et 83% des salariés interrogés dans ces pays confirment qu’ils vérifient leurs e-mails professionnels en dehors des horaires de travail, contre 42% des salariés des pays développés.
La frontière entre le travail et la vie privée s’estompe plus encore pour les dirigeants que pour les autres salariés. Ils disent utiliser plus fréquemment leurs terminaux personnels pour travailler que leurs collaborateurs (64% contre 37%), ils emportent les terminaux de l’entreprise chez eux pour leurs besoins personnels (45% contre 20%) et ils se connectent à des sites Web/des applications et des logiciels privés au travail (67% contre 49%). A l’échelle internationale, plus de la moitié des salariés utilisent déjà leurs terminaux
personnels pour travailler ou envisagent de le faire à l’avenir, et 43% des salariés utilisent secrètement leurs terminaux personnels pour travailler sans que leur employeur le sache, le plus fréquemment des smartphones et des ordinateurs portables.
« Les décideurs IT éprouvent des difficultés à gérer les terminaux sans cesse plus nombreux qui rentrent et sortent de l’entreprise et à maintenir leur sécurité. C’est le cas des smartphones notamment qui sont à l’origine du BYOD », explique Bob O’Donnell, fondateur et chef analyste TECHnalysis Research. « Ces nouvelles pratiques obligent les entreprises à revoir leur gestion des terminaux et notamment de ceux qu’elles n’ont pas achetés ou auxquels le service IT n’a pas toujours accès. »
La frontière entre le travail et la vie privée s’estompe plus encore pour les dirigeants que pour les autres salariés. Ils disent utiliser plus fréquemment leurs terminaux personnels pour travailler que leurs collaborateurs (64% contre 37%), ils emportent les terminaux de l’entreprise chez eux pour leurs besoins personnels (45% contre 20%) et ils se connectent à des sites Web/des applications et des logiciels privés au travail (67% contre 49%). A l’échelle internationale, plus de la moitié des salariés utilisent déjà leurs terminaux
personnels pour travailler ou envisagent de le faire à l’avenir, et 43% des salariés utilisent secrètement leurs terminaux personnels pour travailler sans que leur employeur le sache, le plus fréquemment des smartphones et des ordinateurs portables.
« Les décideurs IT éprouvent des difficultés à gérer les terminaux sans cesse plus nombreux qui rentrent et sortent de l’entreprise et à maintenir leur sécurité. C’est le cas des smartphones notamment qui sont à l’origine du BYOD », explique Bob O’Donnell, fondateur et chef analyste TECHnalysis Research. « Ces nouvelles pratiques obligent les entreprises à revoir leur gestion des terminaux et notamment de ceux qu’elles n’ont pas achetés ou auxquels le service IT n’a pas toujours accès. »
5- L'avenir ne sera pas automatisé
Les employés sont plutôt optimistes quant à l’avenir de la technologie. Ils pensent que les prochaines avancées leur apporteront davantage de possibilités, sans pour autant modifier fondamentalement leurs méthodes de travail. A l’avenir, les salariés pensent que le clavier sera remplacé par la reconnaissance vocale (92 %), que les tablettes remplaceront les ordinateurs portables (87%), que les ordinateurs vont tous intégrer la reconnaissance gestuelle (87 %) et que l’utilisation du clavier et de la souris va disparaître (88%).
Mais les évolutions technologiques ne remplaceront pas les humains au travail : 34% seulement des sondés croient qu’ils assisteront à l’automatisation complète de leur travail avant la fin de leur vie. Les pays émergents, et plus spécifiquement les Emirats Arabes Unis, l’Inde et la Turquie sont favorables aux Nouvelles Technologies, tandis qu’au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et au Japon, on aspire davantage à humaniser le travail.
Méthodologie : près de 5 000 salariés d’entreprises de toutes tailles ont été interrogés dans douze pays, dont 500 en France.
Mais les évolutions technologiques ne remplaceront pas les humains au travail : 34% seulement des sondés croient qu’ils assisteront à l’automatisation complète de leur travail avant la fin de leur vie. Les pays émergents, et plus spécifiquement les Emirats Arabes Unis, l’Inde et la Turquie sont favorables aux Nouvelles Technologies, tandis qu’au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et au Japon, on aspire davantage à humaniser le travail.
Méthodologie : près de 5 000 salariés d’entreprises de toutes tailles ont été interrogés dans douze pays, dont 500 en France.