En octobre 2006, le prix Nobel de la paix était attribué au Bangladeshi Muhammad Yunus et à la banque qu'il a créée, la Grameen Bank, pour la mise en place, à grande échelle, du micro-crédit. L'activité consiste à attribuer des prêts de faible montant à des entrepreneurs ou des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques. Après s’être fortement développé dans les pays en développement, le principe arrive de nouveau dans les pays occidentaux.
Avec la crise, le micro-crédit est même devenu à la mode. Il y a quelques jours, la Commission européenne annonçait qu’elle souhaitait développer l’accès au financement des professionnels et particuliers ne pouvant obtenir des prêts bancaires traditionnels.
Avec la crise, le micro-crédit est même devenu à la mode. Il y a quelques jours, la Commission européenne annonçait qu’elle souhaitait développer l’accès au financement des professionnels et particuliers ne pouvant obtenir des prêts bancaires traditionnels.
Les micro-entreprises représentent 91% de l’ensemble des sociétés européennes
En Europe, le micro-crédit implique des prêts d’un montant inférieur à 25 000 euros. La Commission a proposé la création d’une nouvelle entité européenne financée par les Fonds structurels. Elle sera chargée de dispenser une assistance technique pour le développement d’initiatives de microcrédit en Europe.
Il faut dire que le potentiel de ce marché est énorme. Les micro-entreprises représentent 91% de l’ensemble des sociétés européennes. Selon Eurostat, la demande potentielle de microcrédits pourrait atteindre, à court terme, plus de 700 000 nouveaux prêts représentant un montant total d’environ 6 milliards d’euros. Avec 10 264 micro-crédits distribués en 2007, la France est en tête du microcrédit en Europe.
Suite à la publication d'un rapport sur le micro-crédit personnel et professionnel, Christine Lagarde, ministre de l'Economie, a annoncé que le gouvernement souhaitait favoriser le développement de ces prêts inférieurs à 25 000 euros et accordés aux petits entrepreneurs ou aux chômeurs souhaitant créer une entreprise. Pour cela, la ministre de l’Economie a annoncé quatre mesures :
Il faut dire que le potentiel de ce marché est énorme. Les micro-entreprises représentent 91% de l’ensemble des sociétés européennes. Selon Eurostat, la demande potentielle de microcrédits pourrait atteindre, à court terme, plus de 700 000 nouveaux prêts représentant un montant total d’environ 6 milliards d’euros. Avec 10 264 micro-crédits distribués en 2007, la France est en tête du microcrédit en Europe.
Suite à la publication d'un rapport sur le micro-crédit personnel et professionnel, Christine Lagarde, ministre de l'Economie, a annoncé que le gouvernement souhaitait favoriser le développement de ces prêts inférieurs à 25 000 euros et accordés aux petits entrepreneurs ou aux chômeurs souhaitant créer une entreprise. Pour cela, la ministre de l’Economie a annoncé quatre mesures :
1- Faciliter le financement des associations de micro-crédit :
Dans le cadre du projet de loi crédit à la consommation qui sera examiné par l’Assemblée nationale fin mars, Christine Lagarde proposera une mesure pour autoriser les particuliers qui le souhaitent à financer l’activité des associations de micro-crédit notamment via des plates-formes internet dont l’objet est actuellement limité au financement de projets d’aide au développement à l’étranger.
2 - Renforcer l’efficacité des dispositifs publics d’appui au micro-crédit :
La ministre de l’Economie lancera une mission de proposition pour améliorer la gouvernance et les modalités de gestion des fonds de garantie dans le but de faciliter et de simplifier le recours à ces dispositifs.
3- Informer le public sur l’effort des banques en matière de micro-crédit :
Dans le cadre du projet de loi crédit à la consommation, elle proposera d’introduire une obligation nouvelle d’information annuelle et publique relative à l’activité des banques en matière de micro-crédit.
4- Création d’un cadre statistique normalisé :
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Christine Lagarde appelle le Conseil national de l’information statistique (CNIS) à proposer rapidement un cadre statistique normalisé pour les activités de micro-crédit en France. Ce cadre pourra notamment s’appuyer sur les éléments de définition du micro-crédit figurant dans le rapport.
Le micro-crédit doit rester exceptionnel
Développer le micro-crédit. En effet, il permet aux personnes écartées du système bancaire de faire à nouveau partie de l’économie. Néanmoins, la généralisation du micro-crédit est dangereuse. Pour deux raisons. La première est qu’elle va stigmatiser un peu plus une partie de la population sans pour autant lui donner les moyens de s’en sortir. La deuxième est qu’elle va pénaliser le reste de l’économie.
De conditions meilleures, de nombreuses personnes vont s’orienter vers cette solution alors qu’ils auraient pu opter pour un prêt traditionnel. Investir moins c’est récolter moins. L’Etat doit donc également relancer les prêts traditionnels aux entreprises. Sous peine que le tissu de TPE se développe aux dépens des PME.
De conditions meilleures, de nombreuses personnes vont s’orienter vers cette solution alors qu’ils auraient pu opter pour un prêt traditionnel. Investir moins c’est récolter moins. L’Etat doit donc également relancer les prêts traditionnels aux entreprises. Sous peine que le tissu de TPE se développe aux dépens des PME.