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Il y a plus d’un an déjà, Nicolas Sarkozy était venu à Gandrange, en Moselle, pour jouer les messies. A ce moment là, l’usine d’Arcelor Mittal devait fermer et le tout jeune Président était venu se montrer, annonçant pouvoir garder l’usine ouverte. Il était même prêt à ce que le gouvernement investisse si cela était nécessaire. Au total, son passage sur le site aura duré 40 minutes et son discours seulement 10. Pourtant, les ouvriers s’en souviennent encore. Tous avaient espéré une fin heureuse. Extraits.
« Mon objectif, c’est de garder des usines ouvertes en France. Parce qu’un pays où il n’y a plus d’usines, c’est un pays où il n’y a plus d’économie. Ce n’est pas vrai qu’il n’y ait que le service. Il y a aussi les usines. Et je sais parfaitement que la Lorraine a beaucoup souffert. J’ajoute qu’on manque d’acier dans le monde, ce n’est pas le temps de fermer des usines qui produisent de l’acier alors qu’on en manque dans le monde. (…)
Ce que je dis avec Xavier Bertrand, ça vaut pour M. Mittal propriétaire ou pour quelques propriétaires alternatifs que cela soit. Nous sommes prêts à mettre de l’argent : pour faire les investissements qui auraient dû être fait depuis longtemps sur le site et qui n’ont pas été fait. Ce qui se joue ici, cela va au-delà de l’acier et au-delà de la Lorraine. Ce qui se joue, c’est la présence d’usine sur le territoire de notre pays. On ne peut pas laisser nos usines fermées. (…)
Nous l’Etat, on ne se contentera pas de dire : « il n’y a qu’à ». On mettra de l’argent dans l’outil de production s’il le faut. Comme ça on ne pourra pas me dire : « Que ça coûte trop cher d’investir. ». Et encore une fois, je préfère mettre de l’argent pour qu’une usine reste ouverte plutôt que des gens restent chez eux sans pouvoir travailler car on les accompagne en près retraite ou au chômage. Je reverrai les syndicalistes début avril. Avant j’aurai revu M. Mittal. Et je reviendrai moi-même annoncé le plan pour que chacun soit sur que la situation de Gandrange soit vu au plus haut niveau de l’Etat. Et je dois dire que Gandrange comme voyage de noce il n’y a pas mieux. Merci à tous. »
Plus d’un an après, l’usine ferme définitivement ses portes. Durant cette année de bataille, les syndicats n’ont plus entendu parler du gouvernement. Aucune visite. Aucun investissement. Rien. Pourquoi alors avoir promis toutes ces choses ? Des choses d’ailleurs complètement irréalisables. Comment un gouvernement pourrait investir dans une entreprise privée ? Dès le départ, ce n’était finalement que des belles paroles. Certains diront qu’il s’est fait de la publicité, passant pendant quelques minutes pour un sauveur. Mais j’ose penser (espérer) que les gens n’ont pas une mémoire aussi courte.
« Mon objectif, c’est de garder des usines ouvertes en France. Parce qu’un pays où il n’y a plus d’usines, c’est un pays où il n’y a plus d’économie. Ce n’est pas vrai qu’il n’y ait que le service. Il y a aussi les usines. Et je sais parfaitement que la Lorraine a beaucoup souffert. J’ajoute qu’on manque d’acier dans le monde, ce n’est pas le temps de fermer des usines qui produisent de l’acier alors qu’on en manque dans le monde. (…)
Ce que je dis avec Xavier Bertrand, ça vaut pour M. Mittal propriétaire ou pour quelques propriétaires alternatifs que cela soit. Nous sommes prêts à mettre de l’argent : pour faire les investissements qui auraient dû être fait depuis longtemps sur le site et qui n’ont pas été fait. Ce qui se joue ici, cela va au-delà de l’acier et au-delà de la Lorraine. Ce qui se joue, c’est la présence d’usine sur le territoire de notre pays. On ne peut pas laisser nos usines fermées. (…)
Nous l’Etat, on ne se contentera pas de dire : « il n’y a qu’à ». On mettra de l’argent dans l’outil de production s’il le faut. Comme ça on ne pourra pas me dire : « Que ça coûte trop cher d’investir. ». Et encore une fois, je préfère mettre de l’argent pour qu’une usine reste ouverte plutôt que des gens restent chez eux sans pouvoir travailler car on les accompagne en près retraite ou au chômage. Je reverrai les syndicalistes début avril. Avant j’aurai revu M. Mittal. Et je reviendrai moi-même annoncé le plan pour que chacun soit sur que la situation de Gandrange soit vu au plus haut niveau de l’Etat. Et je dois dire que Gandrange comme voyage de noce il n’y a pas mieux. Merci à tous. »
Plus d’un an après, l’usine ferme définitivement ses portes. Durant cette année de bataille, les syndicats n’ont plus entendu parler du gouvernement. Aucune visite. Aucun investissement. Rien. Pourquoi alors avoir promis toutes ces choses ? Des choses d’ailleurs complètement irréalisables. Comment un gouvernement pourrait investir dans une entreprise privée ? Dès le départ, ce n’était finalement que des belles paroles. Certains diront qu’il s’est fait de la publicité, passant pendant quelques minutes pour un sauveur. Mais j’ose penser (espérer) que les gens n’ont pas une mémoire aussi courte.