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La grippe porcine continue de se propager. Elle touche désormais 22 pays à travers le monde. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a confirmé 1 490 cas de grippe porcine dans le monde, dont 30 mortels. Les Etats-Unis ont confirmé la mort d’une deuxième personne et une hausse de 40 % des cas confirmés. Pourtant, les Etats-Unis et le Mexique, les pays les plus affectés, tentent de se montrer le plus rassurant possible pour éviter toute panique.
Pourtant, la peur d’une propagation n’a pas empêché de nombreux pays à restreindre les importations de viande des pays touchés, entraînant ainsi de nombreuses tensions commerciales. L'épidémie de la grippe A/H1N1 a un effet dévastateur sur l'industrie porcine : le prix du porc s’est d’ailleurs effondré. Lundi, le président du Conseil canadien pour le porc, Jurgen Preugschas, a rappelé que le virus ne pouvait se transmettre par la viande cuite et qu’il était donc inutile d’interdire les produits porcins pour limiter le virus. En Egypte, les producteurs de porc se sont opposés aux forces de l’ordre qui devaient détruire leur cheptel afin d’éviter toute contamination.
Le Mexique, épicentre du virus, reste le pays le plus touché économiquement. Le gouvernement mexicain a même annoncé, lundi, des mesures de relance. Le président mexicain Felipe Calderon a déclaré que le plan de relance inclurait une réduction temporaire des taxes pour les compagnies maritimes qui accostent au Mexique. La capitale Mexico s’achemine vers un retour à la normale mais l’économie reste encore fortement paralysé : transport perturbé, école fermée…
Le secteur du tourisme, qui compte pour 8 % de l'économie mexicaine, aura du mal à se relever. Il a été durement touché par l'apparition du virus grippal qui a conduit plusieurs opérateurs importants à annuler leurs voyages jusqu’à l’été.
Seul secteur à profiter du virus : la pharmacie. Les fabricants des médicaments et d’éventuels vaccins se frottent les mains, leurs actions s’envolent. Autre objet à la mode : le masque. Les stocks mondiaux sont au plus bas et les chaînes de production tournent non stop.
Le Mexique, épicentre du virus, reste le pays le plus touché économiquement. Le gouvernement mexicain a même annoncé, lundi, des mesures de relance. Le président mexicain Felipe Calderon a déclaré que le plan de relance inclurait une réduction temporaire des taxes pour les compagnies maritimes qui accostent au Mexique. La capitale Mexico s’achemine vers un retour à la normale mais l’économie reste encore fortement paralysé : transport perturbé, école fermée…
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