Selon les premières prévisions, Shanghai sera l’Exposition universelle la plus importante jamais réalisée (du 1er mai au 31 octobre 2010). Aussi bien en termes d’investissements que de revenus. Avec pas moins de 530 hectares, l’exposition universelle est placée sous le signe de la démesure. 192 pays participeront à cette édition. Un record. Il faut dire que la Chine a mis les moyens.
Sur un budget de deux milliards d’euros, l’organisateur a consacré 75 millions d’euros pour inviter pas moins d’un tiers des participants, tous des pays émergents. Une manière de célébrer la nouvelle main mise de la Chine sur l’économie mondiale. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. En réalité, le coût de cette manifestation devrait approcher les 5 milliards d’euros si l’on prend en compte les investissements dédiés à l’amélioration des infrastructures.
Sur un budget de deux milliards d’euros, l’organisateur a consacré 75 millions d’euros pour inviter pas moins d’un tiers des participants, tous des pays émergents. Une manière de célébrer la nouvelle main mise de la Chine sur l’économie mondiale. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. En réalité, le coût de cette manifestation devrait approcher les 5 milliards d’euros si l’on prend en compte les investissements dédiés à l’amélioration des infrastructures.
Fini les notions de progrès, place au business
"Better city, better place". Voici le thème choisi par le gouvernement chinois. Chaque pays devra interpréter, dans son espace ou son pavillon, cette thématique à sa façon. Espérons qu’émergent de ces travaux quelques solutions. car l’urbanisation des pays émergents relève un véritable défi, notamment en Chine. Les migrations internes posent de plus en plus de problèmes à ces gouvernements qui n’ont pas les moyens d’y faire face.
Mais en réalité, les notions de progrès ont laissé place aux ambitions économiques. Pour les pays organisateurs, organiser l’événement est l’occasion d’attirer le regard (et l’argent) du monde entier. Pour autant, la réussite n’est pas obligatoire : Séville et Hanovre en savent quelque chose. Ces deux sites ont eu des résultats négatifs. Mais Shanghai a d’autres ambitions
Mais en réalité, les notions de progrès ont laissé place aux ambitions économiques. Pour les pays organisateurs, organiser l’événement est l’occasion d’attirer le regard (et l’argent) du monde entier. Pour autant, la réussite n’est pas obligatoire : Séville et Hanovre en savent quelque chose. Ces deux sites ont eu des résultats négatifs. Mais Shanghai a d’autres ambitions
Le Président fait le déplacement
Nicolas Sarkozy a profité de l’occasion pour faire le déplacement et inaugurera le pavillon français. Au passage, il a essayé de rallier Hu Jintao, le président chinois, à sa cause : "La conviction de la France, c'est qu'il n'y aura pas de croissance et de reprise sans la stabilité du monde, et il n'y a pas de stabilité possible dans le monde sans une implication plus forte de la Chine dans la gouvernance mondiale". Le monde de demain sera avec la Chine, Shanghai célèbre cette nouvelle suprématie.