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Selon l’INSEE (Institut National des Statistiques et des Études Économiques), en 2009, 8,2 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté en France. Celles-ci disposaient de moins de 954 euros pour vivre chaque mois, voire moins de 773 euros pour la moitié d’entre elles. Les plus touchés sont les jeunes. Plus de 20 % des 18-25 ans vivent sous le seuil de pauvreté. Les jeunes http://www.inegalites.fr/spip.php?article373 sont les premiers à subir les effets de la crise. Leur taux de chômage est ainsi largement supérieur à la moyenne nationale : 25 % des actifs de moins de 25 ans sont au chômage. Pour faire face à ce problème majeur, le gouvernement avait finalement consenti, en septembre 2010, à élargir le RSA au moins de 25 ans.
Le RSA « jeunes » : un leurre
25 % des actifs de moins de 25 ans sont au chômage
Malheureusement, la condition imposée pour en bénéficier (avoir travaillé au minimum deux ans au cours des trois ans passés) a limité son impact. Ainsi, fin janvier ont compté seulement 8 130 bénéficiaires dont 78 % étaient en activité. Ces derniers percevaient en moyenne 130 euros de RSA en plus de leur salaire. Pourtant, initialement, le gouvernement voyait les choses en grand. Il espérait toucher 160 000 jeunes, soit un coût de 250 millions. Aujourd’hui, l’État en a seulement budgété 20 millions. La CGT et la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) ont dénoncé ces effets d’annonce qui n’avait que pour objectif de séduire électoralement les jeunes.