Autres articles
-
70 % des employés prêts à accepter une réduction de salaire pour travailler de n'importe où
-
81 % des entreprises augmentent leur budget IA
-
En hausse de 9,2%, l’absentéisme des salariés français du secteur privé poursuit sa dégradation
-
44 % des entrepreneurs renoncent aux congés d’été
-
90 % des Français se disent inquiets face à l'inflation
Le directeur général d'Exxon Mobil, Rex Tillerson, a reçu une rémunération globale de 26,5 millions d'euros en 2011, soit une hausse de 20 % par rapport à l’année dernière. Mais il n’est pas le seul à se faire plaisir dans le secteur pétrolier. John Watson, le dirigeant du concurrent Chevron, s'est vu attribuer 17 millions d’euros en 2011, soit une augmentation de 52 %. En Europe, la rémunération de directeur général de BP, Bob Dudley, a beaucoup fait parler puisque seulement deux ans après la marée noire dans le golfe du Mexique, sa rémunération à été multiplié par trois en 2011 pour atteindre 5 millions d’euros.
Des actionnaires mécontents
Face à ces hausses, les critiques ne cessent de grandir, surtout de la part des actionnaires. Déjà l’an dernier, les actionnaires d’Exxon Mobil avaient remis en cause ses pratiques estimant qu’elles n’étaient pas justifiées par rapport à la rentabilité pour les actionnaires. Lors de l'assemblée générale du pétrolier britannique qui se tenait jeudi, des actionnaires représentant 11,78 % du capital ont voté contre le rapport sur les rémunérations. Les assemblées générales annuelles d’Exxon Mobil et de Chevron qui se tiennent le 30 mai devraient être mouvementées.