Selon la CGT, les plans sociaux gelés durant les élections présidentielles devraient engendrer dans les mois qui viennent la suppression d’environ 45 000 emplois. Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif a estimé que ces chiffres étaient similaires à ceux de Bercy.
Une équipe d’urgence de… 4 personnes !
Mais ce chiffre est l’arbre qui cache la forêt. En effet, les plans sociaux ne représentent qu’environ 10 % des destructions d’emplois. En effet, la majorité des entreprises n’ont pas recours aux plans sociaux. La majorité d’entre elles passe par des solutions plus discrètes pour réduire leurs effectifs : non renouvellement des départs à la retraite, ruptures conventionnelles…
Sans surprise, l’industrie est le secteur le plus touché. Aujourd’hui, il représente 14 % du produit intérieur brut contre 25% il y a dix ans. Pour éviter une catastrophe annoncée, le gouvernement presse les chefs d’entreprises à réagir avant l’apparition de difficultés. Pour cela, il a mis en place une cellule (composée de seulement quatre personnes !) pour parer à l’urgence. L’objectif est de répondre efficacement à toutes les demandes d’aides en provenance des sociétés.
Sans surprise, l’industrie est le secteur le plus touché. Aujourd’hui, il représente 14 % du produit intérieur brut contre 25% il y a dix ans. Pour éviter une catastrophe annoncée, le gouvernement presse les chefs d’entreprises à réagir avant l’apparition de difficultés. Pour cela, il a mis en place une cellule (composée de seulement quatre personnes !) pour parer à l’urgence. L’objectif est de répondre efficacement à toutes les demandes d’aides en provenance des sociétés.