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Lundi, lors d’une conférence de presse, Jean-François Roubaud, le président de l'organisation patronale des petites et moyennes entreprises (CGPME), a alerté sur l’état de santé des PME. Et pour cause, en raison du durcissement des banques, les PME peinent à obtenir des financements. "certains secteurs sont plus touchés que d’autres" a-t-il précisé.
Parmi les plus touchés, il a cité les cafés restaurants qui ont vu leur activité chutée de 30 à 40 % au cours des dernières semaines, la construction qui est confrontée à un contraction des carnets de commandes et le transport touché par la baisse d’activité suite à l’envolée des prix du pétrole.
Mais le cœur du problème est bien le durcissement du financement par les banques. Et les PME se tournent désormais vers l’Etat pour espérer de meilleurs jours. En effet, le gouvernement s'est engagé à réorienter 17 milliards d'euros d'épargne réglementée de la Caisse des dépôts et consignations vers les prêts bancaires, dont 8 milliards issus du Livret de développement durable pour les PME de moins de 250 salariés et 9 milliards débloqués pour les entreprises jusqu'à 5 000 salariés.
Oséo, l'organisme public de financement de l'innovation et des PME, a accru de 5 milliards d'euros ses capacités : 2 milliards supplémentaires pour les prêts aux PME, 2 milliards supplémentaires pour les garanties de prêts bancaires et un milliard pour la mise en place d'une garantie de restructuration des découverts de trésorerie.
En attendant, l’Unedic a prévu 46 000 chômeurs en plus en 2008. Un chiffre qui ne devrait pas arranger la situation et qui pourrait empirer si rien n’est fait rapidement.
Parmi les plus touchés, il a cité les cafés restaurants qui ont vu leur activité chutée de 30 à 40 % au cours des dernières semaines, la construction qui est confrontée à un contraction des carnets de commandes et le transport touché par la baisse d’activité suite à l’envolée des prix du pétrole.
Mais le cœur du problème est bien le durcissement du financement par les banques. Et les PME se tournent désormais vers l’Etat pour espérer de meilleurs jours. En effet, le gouvernement s'est engagé à réorienter 17 milliards d'euros d'épargne réglementée de la Caisse des dépôts et consignations vers les prêts bancaires, dont 8 milliards issus du Livret de développement durable pour les PME de moins de 250 salariés et 9 milliards débloqués pour les entreprises jusqu'à 5 000 salariés.
Oséo, l'organisme public de financement de l'innovation et des PME, a accru de 5 milliards d'euros ses capacités : 2 milliards supplémentaires pour les prêts aux PME, 2 milliards supplémentaires pour les garanties de prêts bancaires et un milliard pour la mise en place d'une garantie de restructuration des découverts de trésorerie.
En attendant, l’Unedic a prévu 46 000 chômeurs en plus en 2008. Un chiffre qui ne devrait pas arranger la situation et qui pourrait empirer si rien n’est fait rapidement.