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Article publié pour la première fois le 19/02/2008
Pendant longtemps, le gouvernement pensait que le seul moyen pour financer les retraites était d’augmenter la période de cotisation. Mais ce vendredi, dans un interview sur i-Télé, Raymond Soubie, le conseiller social de Nicolas Sarkozy, a déclaré que le gouvernement souhaitait désormais améliorer l’emploi des plus de 55 ans avant d’envisager de relever l’âge légal de départ à la retraite.
Allonger la durée de cotisation ne suffit pas si le taux d’emploi des 55-64 ne suit pas. En France, il n’est que de 38,1%, contre 43,6% pour la moyenne des pays de l’Union européenne. Cette contradiction, soulignée par les syndicats depuis un moment, est enfin partagée par l’Elysée. Ainsi, le gouvernement rejette, pour l’instant, la proposition de Laurence Parisot, la présidente du Medef, d’augmenter l’âge légal de la retraite à 62 voire 63 ans, préférant s’orienter dans une autre voix.
Raymond Soubie a déclaré qu’il fallait trouver « comment améliorer l’emploi des seniors de telle manière qu’il y ait la possibilité de travailler plus longtemps ». Première piste évoquée par le gouvernement : inciter les entreprises à garder et à embaucher des seniors. Pour cela, le ministère du Travail et de la Solidarité travaille sur un système de bonus-malus qui agirait sur les charges de l’employeur. Reste à espérer que les entreprises ne préfèrent pas payer les malus, comme c’est actuellement le cas pour les handicapés.
Allonger la durée de cotisation ne suffit pas si le taux d’emploi des 55-64 ne suit pas. En France, il n’est que de 38,1%, contre 43,6% pour la moyenne des pays de l’Union européenne. Cette contradiction, soulignée par les syndicats depuis un moment, est enfin partagée par l’Elysée. Ainsi, le gouvernement rejette, pour l’instant, la proposition de Laurence Parisot, la présidente du Medef, d’augmenter l’âge légal de la retraite à 62 voire 63 ans, préférant s’orienter dans une autre voix.
Raymond Soubie a déclaré qu’il fallait trouver « comment améliorer l’emploi des seniors de telle manière qu’il y ait la possibilité de travailler plus longtemps ». Première piste évoquée par le gouvernement : inciter les entreprises à garder et à embaucher des seniors. Pour cela, le ministère du Travail et de la Solidarité travaille sur un système de bonus-malus qui agirait sur les charges de l’employeur. Reste à espérer que les entreprises ne préfèrent pas payer les malus, comme c’est actuellement le cas pour les handicapés.