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Fin 2009, les constructeurs automobiles affichaient leur plus beau sourire. Malgré la crise, les ventes de voitures particulières augmentaient en France de 9 % par rapport à 2008. En écoulant, 2,3 millions de véhicules, le marché français battaient ainsi un record vieux de neuf ans. En 2010, les ventes ont légèrement baissé (-2,2 %) pour atteindre 2,25 millions de véhicules vendus.
- 10 % en 2011 ?
Mais pour 2011, la fête semble être définitivement finie. En effet, les bons résultats affichés depuis deux ans étaient surtout dus à des incitations gouvernementales comme la prime à la casse et le bonus écologique. Cette prime, instaurée pour aider le secteur automobile à faire face à la crise violente de la fin 2008, était initialement fixée à 1000 euros. Elle a été réduite progressivement en 2010, à 700 euros au 1er janvier puis à 500 euros au 1er juillet, avant de disparaître au 31 décembre.
En 2011, les immatriculations de voitures neuves en France ont une nouvelle fois reculé de 2,1 %. En Europe, le constat est le même. Les immatriculations de voitures neuves dans les 27 pays de l'Union européenne ont atteint 1 030 414 d'unités en novembre, soit une baisse de 3,5 % par rapport à novembre 2010. Sur 11 mois, le marché est désormais en retrait de -1,4% par rapport à la même durée en 2010, avec un peu plus de 12 millions de voitures écoulées. Seul le marché allemand affiche encore une hausse (+2,6% en novembre) quand la France et l’Italie connaissent un vrai coup de frein (respectivement -7,7% et -9,2%).
En 2011, les immatriculations de voitures neuves en France ont une nouvelle fois reculé de 2,1 %. En Europe, le constat est le même. Les immatriculations de voitures neuves dans les 27 pays de l'Union européenne ont atteint 1 030 414 d'unités en novembre, soit une baisse de 3,5 % par rapport à novembre 2010. Sur 11 mois, le marché est désormais en retrait de -1,4% par rapport à la même durée en 2010, avec un peu plus de 12 millions de voitures écoulées. Seul le marché allemand affiche encore une hausse (+2,6% en novembre) quand la France et l’Italie connaissent un vrai coup de frein (respectivement -7,7% et -9,2%).