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"Il y a des raisons d'être inquiet. Les États-Unis manquent d'un plan crédible à moyen terme pour réduire leurs déficits budgétaires. Le débat entre les deux partis américains qui s'est conclu le 8 avril par un plan d'économies de 39 milliards de dollars est insuffisant, car le fossé idéologique est énorme entre démocrates et républicains sur la façon de traiter le problème.
(…) les pays européens de la périphérie ne se sauveront pas seulement par des sacrifices budgétaires. Ces Etats doivent considérablement améliorer leur productivité ou baisser leurs salaires, voire les deux. L'effet de ces réformes prendra du temps et avant qu'on en voie les résultats, ces pays auront du mal à revenir emprunter sur les marchés", a déclaré Olivier Blanchard, économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI), dans un entretien accordé au Monde.
(…) les pays européens de la périphérie ne se sauveront pas seulement par des sacrifices budgétaires. Ces Etats doivent considérablement améliorer leur productivité ou baisser leurs salaires, voire les deux. L'effet de ces réformes prendra du temps et avant qu'on en voie les résultats, ces pays auront du mal à revenir emprunter sur les marchés", a déclaré Olivier Blanchard, économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI), dans un entretien accordé au Monde.
4,4 % de croissance mondiale en 2011
Ces critiques reprennent les critiques faites par les conclusions de la dernière étude réalisée par le FMI. L’organisation internationale a laissé inchangée sa prévision de croissance mondiale établie en janvier à 4,4 % en 2011, après 5 % en 2010. Cette croissance se fait toujours à "deux vitesses", rapide dans les pays émergents et en développement (6,5 % prévus), plus lente dans les pays développés (2,4 %). Selon le FMI, la croissance est néanmoins encore insuffisante pour faire chuter des taux de chômage élevés, notamment dans les pays développés.