Les indices boursiers européens (et émergents depuis peu) poursuivent leur rallye, accumulant d’impressionnantes performances depuis le début de l’année. Les investisseurs sont confiants dans la stabilité des facteurs de soutien pour les mois à venir.
20 % de gains depuis le début de l’année
Crédit : placement financier par Shutterstock
Rien ou presque ne semble pouvoir altérer l’euphorie des marchés actions européens, qui cumulent plus de 20% de gains depuis le début de l’année et ont capté l’essentiel des flux d’investissement internationaux (55 milliards de dollars au premier trimestre, contre une décollecte de près de 65 milliards aux Etats-Unis, selon EPFR). A mi-séance, l’indice CAC 40 évoluait aujourd’hui dans le vert pour la troisième séance d’affilée, lui permettant d’atteindre un point haut depuis janvier 2008.
Les opérateurs de marché se focalisent sur les solides catalyseurs qui ont impulsé le rebond boursier, au premier rang desquels l’orientation de la politique monétaire européenne. Celle-ci commence à produire ses effets : un mois après le lancement de son quantitative easing, la BCE est parvenue à racheter pour 60 milliards d’euros d’obligations souveraines, tandis que l’ensemble de son dispositif (« QE », « T-LTRO » et pilotage des taux directeurs) est en train d’impulser le redémarrage du marché du crédit aux entreprises dans les pays sud-européens. L’assurance du maintien des taux à des niveaux durablement bas et le déversement de liquidités sur les marchés fait le bonheur des investisseurs boursiers.
Les opérateurs de marché se focalisent sur les solides catalyseurs qui ont impulsé le rebond boursier, au premier rang desquels l’orientation de la politique monétaire européenne. Celle-ci commence à produire ses effets : un mois après le lancement de son quantitative easing, la BCE est parvenue à racheter pour 60 milliards d’euros d’obligations souveraines, tandis que l’ensemble de son dispositif (« QE », « T-LTRO » et pilotage des taux directeurs) est en train d’impulser le redémarrage du marché du crédit aux entreprises dans les pays sud-européens. L’assurance du maintien des taux à des niveaux durablement bas et le déversement de liquidités sur les marchés fait le bonheur des investisseurs boursiers.
Risque de correction technique
Conjointement, la faiblesse des prix de l’euro et du pétrole représentent des atouts de premier ordre pour les entreprises de la zone euro, dont les résultats devraient logiquement ressortir en voie d’amélioration au premier trimestre. Ces tendances favorisent la reprise de l’économie en zone euro, dont les prévisions de croissance sont supérieures à celles qui prévalaient il y a quelques mois.
Attention toutefois. Il existe un risque légitime de correction technique, une respiration temporaire pour les marchés après trois mois de hausse ininterrompue. Après la rapide progression des actifs européens, la question des niveaux de valorisation va tôt ou tard inciter à quelques prises de bénéfices. D’autant que quelques facteurs d’incertitude sont encore présents : le cas de de la dette grecque n’est pas réglé, tandis que le calendrier du resserrement monétaire de la Fed fait toujours débat. Au moment où l’Europe semble enfin sur la voie de la reprise, le cycle économique américain, plus avancé, connait une phase de stagnation. Les résultats d’entreprises aux Etats-Unis pourraient en pâtir, le consensus des analystes s’attend à un reflux des bénéfices des sociétés pour le premier trimestre, voire même les deux suivants. Assez pour modérer l’enthousiasme ambiant en Europe ?
Par l’équipe de CMC Markets France
Attention toutefois. Il existe un risque légitime de correction technique, une respiration temporaire pour les marchés après trois mois de hausse ininterrompue. Après la rapide progression des actifs européens, la question des niveaux de valorisation va tôt ou tard inciter à quelques prises de bénéfices. D’autant que quelques facteurs d’incertitude sont encore présents : le cas de de la dette grecque n’est pas réglé, tandis que le calendrier du resserrement monétaire de la Fed fait toujours débat. Au moment où l’Europe semble enfin sur la voie de la reprise, le cycle économique américain, plus avancé, connait une phase de stagnation. Les résultats d’entreprises aux Etats-Unis pourraient en pâtir, le consensus des analystes s’attend à un reflux des bénéfices des sociétés pour le premier trimestre, voire même les deux suivants. Assez pour modérer l’enthousiasme ambiant en Europe ?
Par l’équipe de CMC Markets France