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Les marchés européens rebondissent timidement, après leur sévère correction d’hier. Les indices CAC 40 et Eurostoxx50 ont en effet subi un décrochage respectif de -4.67 % et -4.3% en 5 séances. Fortement érodées, leurs performances sont désormais nulles depuis le début de l’année. En cause, la recrudescence d’incertitudes sur la faculté de la zone euro à se tirer d’un environnement récessif.
Les conditions macroéconomiques impacte les Bourses
C’est l’un des membres du conseil des gouverneurs de la BCE, Jens Weidmann, qui a ressassé le scénario d’une crise bien plus longue qu’attendue en Europe, avec potentiellement, un chemin de croix de « 10 ans avant de se remettre de la crise actuelle ». De quoi justifier, selon J. Weidmann, une baisse supplémentaire du taux directeur de la BCE à l’avenir, alors même que la Fed semble vouloir privilégier la voie inverse, celle d’une sortie progressive d’un dispositif monétaire ultra-accommodant à partir de l’été prochain.
Et même l’Allemagne, le meilleur élève de l’union monétaire n’échappe plus à l’atonie conjoncturelle. Le pays ne devrait bénéficier que d’une croissance faible en 2013, à seulement +0.4%. Cet assombrissement des conditions macroéconomiques impacte les Bourses, qui ont corrigé dans de forts volumes d’échanges (30% de plus que la moyenne quotidienne habituelle), signe de l’évaporation de la confiance des investisseurs. Assez rare pour être noté, ce mouvement d’aversion ne se traduit pas encore par la traditionnelle recherche de valeurs refuges.
L’or, qui vient de connaître un revers historique en refluant de 18% depuis le 1er janvier, plombé par la fin programmée des mesures d’assouplissement quantitatif de la Réserve Fédérale, ne semble pas en mesure de bénéficier de la chute des actions. Pas plus que le cours du dollar U.S., qui semble plutôt disposé à lâcher du terrain face à l’euro, à court-moyen terme tout au moins (la parité EUR/USD gagne aujourd’hui +0.26%, à 1.3070).
À propos de l’auteur : Fabrice Cousté est directeur général de CMC Markets France, l’un des principaux courtiers dans le monde.
Et même l’Allemagne, le meilleur élève de l’union monétaire n’échappe plus à l’atonie conjoncturelle. Le pays ne devrait bénéficier que d’une croissance faible en 2013, à seulement +0.4%. Cet assombrissement des conditions macroéconomiques impacte les Bourses, qui ont corrigé dans de forts volumes d’échanges (30% de plus que la moyenne quotidienne habituelle), signe de l’évaporation de la confiance des investisseurs. Assez rare pour être noté, ce mouvement d’aversion ne se traduit pas encore par la traditionnelle recherche de valeurs refuges.
L’or, qui vient de connaître un revers historique en refluant de 18% depuis le 1er janvier, plombé par la fin programmée des mesures d’assouplissement quantitatif de la Réserve Fédérale, ne semble pas en mesure de bénéficier de la chute des actions. Pas plus que le cours du dollar U.S., qui semble plutôt disposé à lâcher du terrain face à l’euro, à court-moyen terme tout au moins (la parité EUR/USD gagne aujourd’hui +0.26%, à 1.3070).
À propos de l’auteur : Fabrice Cousté est directeur général de CMC Markets France, l’un des principaux courtiers dans le monde.