Tchao la crise ? En 2011, l’activité des petites entreprises du commerce et de l’artisanat redémarre : +2,6% contre +0,9% en 2010. Hausse du chiffre d’affaires et stabilité de la variation des bénéfices avec un résultat courant moyen qui s’établit à +2,3% (contre +2,1% l’année précédente).
Menace sur la compétitivité
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Globalement, les commerçants et les artisans renouent avec la croissance dans un contexte économique pourtant toujours préoccupant. Et ces deux indicateurs statistiques dissimulent en réalité de fortes disparités sectorielles. Si les transports (+4,4%) et le bâtiment (+4,3%) font la course en tête, la culture et les loisirs (-0,2%) ainsi que la santé (+0,9%) figurent en queue de peloton.
L’étude exclusive de la FCGA met également en exergue une baisse inquiétante des investissements dans les petites entreprises du commerce et de l’artisanat : -6,1%. Alors que Louis Gallois, Commissaire à l’Investissement, vient de remettre son rapport sur la compétitivité de l’économie française, ce constat est préoccupant. La réduction des investissements dans les TPE peut menacer la qualité de leur outil de production et affaiblir leur compétitivité.
L’étude exclusive de la FCGA met également en exergue une baisse inquiétante des investissements dans les petites entreprises du commerce et de l’artisanat : -6,1%. Alors que Louis Gallois, Commissaire à l’Investissement, vient de remettre son rapport sur la compétitivité de l’économie française, ce constat est préoccupant. La réduction des investissements dans les TPE peut menacer la qualité de leur outil de production et affaiblir leur compétitivité.
Le palmarès des revenus
L’analyse comparative des résultats courants bruts (avant versement des cotisations sociales dues par le chef d’entreprise) laisse apparaître d’importants écarts entre les différentes professions. En 2011, le résultat courant moyen brut, tous secteurs confondus, s’élève à 50 000 € (contre 48 000 € en 2010). Mais il chute à 42 000 € si l’on exclut les métiers de la santé (pharmaciens, opticiens, prothésistes dentaires) dont les niveaux élevés de revenus « gonflent » artificiellement les moyennes statistiques.
Ils gagnent moins de 33 000 € :
17 professions réalisent un résultat courant brut inférieur à deux fois le SMIC annuel brut (33 000 €). Trois occupent la première marche du podium :
- L’antiquité-brocante : 32 000 €
- La cordonnerie : 32 000 €
- La restauration rapide : 32 000 €
Ils gagnent entre 33 000 et 41 250 € :
16 professions dégagent un résultat courant brut qui oscille entre ces deux seuils. Trois arrivent en tête avec des résultats quasiment identiques :
- La maroquinerie : 41 000 €
- L’électroménager-TV-HIFI : 41 000 €
- Les cafés-restaurants : 40 000 €
Ils gagnent entre 41 250 et 49 500 € :
25 professions affichent un résultat courant brut compris dans cette tranche. Trois se partagent la première place :
- La boulangerie-pâtisserie : 49 000 €
- La charcuterie : 49 000 €
- La maçonnerie : 49 000 €
Ils gagnent plus de 49 500 € :
19 professions enregistrent un résultat courant brut supérieur à trois fois le SMIC brut annuel (49 500 €). Les trois premières sont :
- La pharmacie : 168 000 €
- L’optique-lunetterie : 93 000 €
- Le transport de malades (ambulances) : 79 000 €
À propos de l’auteur : Yves Yves Marmont est président de la commission des études économiques de la Fédération des centres de gestion agrée (FCGA). Cette dernière regroupe 400 000 petites entreprises (TPE) et 114 Centres de Gestion Agréés (CGA).
Ils gagnent moins de 33 000 € :
17 professions réalisent un résultat courant brut inférieur à deux fois le SMIC annuel brut (33 000 €). Trois occupent la première marche du podium :
- L’antiquité-brocante : 32 000 €
- La cordonnerie : 32 000 €
- La restauration rapide : 32 000 €
Ils gagnent entre 33 000 et 41 250 € :
16 professions dégagent un résultat courant brut qui oscille entre ces deux seuils. Trois arrivent en tête avec des résultats quasiment identiques :
- La maroquinerie : 41 000 €
- L’électroménager-TV-HIFI : 41 000 €
- Les cafés-restaurants : 40 000 €
Ils gagnent entre 41 250 et 49 500 € :
25 professions affichent un résultat courant brut compris dans cette tranche. Trois se partagent la première place :
- La boulangerie-pâtisserie : 49 000 €
- La charcuterie : 49 000 €
- La maçonnerie : 49 000 €
Ils gagnent plus de 49 500 € :
19 professions enregistrent un résultat courant brut supérieur à trois fois le SMIC brut annuel (49 500 €). Les trois premières sont :
- La pharmacie : 168 000 €
- L’optique-lunetterie : 93 000 €
- Le transport de malades (ambulances) : 79 000 €
À propos de l’auteur : Yves Yves Marmont est président de la commission des études économiques de la Fédération des centres de gestion agrée (FCGA). Cette dernière regroupe 400 000 petites entreprises (TPE) et 114 Centres de Gestion Agréés (CGA).