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Il y a deux ans, Christine Lagarde, alors ministre de l’Économie, prévoyait une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 2,5 % en 2011. Sur RTL, elle déclarait même : "nous sommes en phase de reprise et nous allons dans la bonne direction, mais pas assez vite." L’avenir lui donnera tort puisque non seulement la croissance s’est contractée au troisième et quatrième trimestre 2011. Le gouvernement avait même revu ses prévisions à la baisse quelques mois plus tard à 1,75 %. Au final, selon l’Insee, l’économie française aura progressé de seulement 1,7 % en 2011, après 1,4 % en 2010.
0,5 % de croissance en 2012 selon le gouvernement
Mais que l’on se rassure, les mauvaises prévisions et la méthode Coué n’est pas l’apanage des gouvernements de droite. Pierre Moscovici, nouveau ministre de l'Économie et des Finances, commence déjà à faire la même chose. Interrogé sur France 2 sur le bien fondé des prévisions de croissance pour 2012 et 2013, il a indiqué que si plusieurs indicateurs faisaient craindre une dégradation de l’économie, il restait confiant.
Le président François Hollande avait construit son projet de réduction du déficit public sur une hypothèse de croissance de 0,5 % cette année et de 1,7 % en 2013. La Banque de France est bien plus pessimiste puisqu’elle table plutôt sur un recul de 0,1 % de l’économie. Pierre Moscovici a malgré tout réaffirmé que le gouvernement respecterait ses engagements en matière de déficit public à savoir le réduire à 4,5 % du PIB cette année et à 3 % en 2013. "Je pense qu'on peut tout à fait atteindre ces objectifs sans austérité" , a-t-il même ajouté. Peut être la phrase de trop s’il voulait qu’on le prenne un peu au sérieux.
Le président François Hollande avait construit son projet de réduction du déficit public sur une hypothèse de croissance de 0,5 % cette année et de 1,7 % en 2013. La Banque de France est bien plus pessimiste puisqu’elle table plutôt sur un recul de 0,1 % de l’économie. Pierre Moscovici a malgré tout réaffirmé que le gouvernement respecterait ses engagements en matière de déficit public à savoir le réduire à 4,5 % du PIB cette année et à 3 % en 2013. "Je pense qu'on peut tout à fait atteindre ces objectifs sans austérité" , a-t-il même ajouté. Peut être la phrase de trop s’il voulait qu’on le prenne un peu au sérieux.