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90 % des Français se disent inquiets face à l'inflation
Selon l'Insee, la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) a été nulle au deuxième trimestre 2012, elle a été nulle. Quant au pouvoir d'achat individuel des Français, il continue sa stagnation. Après plusieurs trimestres de léger repli (-0,1% au premier trimestre 2012 et -0,4% aux troisième et quatrième trimestres 2011), il repart en très légère hausse de 0,2 %.
Cercle vicieux
Et l'avenir risque d'être encore moins rose. Car si le gouvernement anticipe une croissance de 0,8 % en 2013 tous les autres prévisions font plutôt état d'une stagnation, voire d'une récession. Quant au pouvoir d'achat, selon le baromètre Viavoice-BPCE pour Les Échos et France Info , 53 % des Français estiment que leur pouvoir d'achat va diminuer au cours des prochains mois. Cela représente une progression de 7 points sur un mois et, surtout, un bond de 17 points par rapport à l'enquête de mai, après l'entrée en fonction du nouvel exécutif.
Résultat, après s'être redressé au premier semestre, le moral des ménages est reparti à la baisse cet été, reculant de 2 points entre juillet et septembre, à un niveau toujours inférieur à sa moyenne de longue période. Les Français sont inquiets pour leur situation personnelle et, plus encore, pour l'évolution du niveau de vie en France. Les craintes en matière d'inflation et de chômage remontent, et ils sont plus nombreux à juger opportun d'épargner. La consommation des ménages Français devraient donc être automatiquement orientée à la baisse, tirant la croissance vers le bas. Et ainsi de suite... Un joli cercle vicieux se met en place.
Résultat, après s'être redressé au premier semestre, le moral des ménages est reparti à la baisse cet été, reculant de 2 points entre juillet et septembre, à un niveau toujours inférieur à sa moyenne de longue période. Les Français sont inquiets pour leur situation personnelle et, plus encore, pour l'évolution du niveau de vie en France. Les craintes en matière d'inflation et de chômage remontent, et ils sont plus nombreux à juger opportun d'épargner. La consommation des ménages Français devraient donc être automatiquement orientée à la baisse, tirant la croissance vers le bas. Et ainsi de suite... Un joli cercle vicieux se met en place.