Aucun arrondissement épargné par le bruit
D’après l’étude menée par Flatlooker auprès de 1500 logements, le 18ème, 17ème et 7ème arrondissement de Paris sont les plus bruyants, avec une intensité sonore de 59,1 décibels pour le 18ème, 56,5 dB pour le 17ème et 55,7 pour le 7ème arrondissement.
A l’inverse, les deux arrondissements les plus calmes sont le 2ème arrondissement avec seulement 42,3 dB et le 9èmearrondissement avec 43,5 dB.
« Le 18ème arrondissement est le plus bruyant de Paris, notamment du côté des quartiers de la Goutte d’or et de la Chapelle, du fait de la grande concentration de terrasses de restaurants et de bars. Côté 17ème, c’est précisément à Batignolles que l’on trouve l’environnement le plus bruyant dû à l’aménagement de la ZAC Clichy-Batignolles. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le 7ème arrondissement arrive en troisième position. L’intensité sonore se concentre surtout dans le quartier du Gros-Caillou, à cause de quelques artères qui jonchent le champ de Mars, où les véhicules peuvent circuler avec plus de liberté. A contrario, c’est le 2ème arrondissement qui révèle l’intensité sonore la moins forte car la densité de population y est la plus faible de Paris. Côté 9ème, le maillage dense de petites rues favorise une intensité sonore peu élevée. »
Nicolas Goyet, co-fondateur de Flatlooker
De fortes variations
L’intensité sonore dépend d’autres critères évidents tels que l’emplacement du logement dans la copropriété. S’il donne sur une cour ou un jardin, l’intensité sonore moyenne mesurée par les équipes de Flatlooker dans Paris est de 37décibels fenêtres fermées, 43,2 fenêtres ouvertes. Si le logement se situe au niveau d’une rue piétonne, l’intensité sonore moyenne grimpe à 38,6 dB fenêtres fermées et 47,3 fenêtres ouvertes. Plus bruyant encore, un logement donnant sur une route ouverte à la circulation a une intensité sonore moyenne de 38,4 dB fenêtres fermées et 48,5fenêtres ouvertes !
« Il est donc primordial, pour les amateurs de calme, de s’orienter vers des locations donnant sur cour ou jardin. En effet, mêmes fenêtres fermées, ces logements sont nettement plus calmes que les biens donnant sur rue. »
Nicolas Goyet
Flatlooker a en outre voulu savoir si l’étage avait une incidence sur le bruit. Fenêtres fermées, les résultats ne font rien ressortir de particulier. En revanche, lorsque l’intensité sonore a été mesurée fenêtres ouvertes, on s’aperçoit qu’elle augmente avec les étages, pour progressivement descendre à partir du 6ème étage.
« Cela peut sembler contre-intuitif mais du fait de la réverbération du bruit sur les façades, les étages élevés ne sont pas les plus calmes. A partir du 7ème étage, le logement est suffisamment haut pour que le bruit de la rue se fasse moins entendre.»
Nicolas Goyet