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"L'élite des responsables politiques (les banquiers centraux, les ministres des Finances, les élus qui se dressent en défenseurs de la vertu budgétaire) agissent comme les prêtres d'un culte antique, exigeant que nous nous livrions à des sacrifices humains pour apaiser la colère de dieux invisibles. Oui, on parle de sacrifices. Il faudrait que ceux qui doutent de la souffrance causée par les coupes claires dans les dépenses regarde les conséquences catastrophiques des programmes d'austérité en Grèce et en Irlande.
(…) D'abord on nous a dit qu'il fallait ignorer les fondamentaux économiques et à la place obéir au diktat des marchés financiers; maintenant on nous dit d'ignorer ce que disent en fait ces marchés parce qu'ils sont désorientés. En Amérique, nous avons le choix. Les marchés n'exigent pas que nous laissions tomber la création d'emplois", a écrit Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008, dans sa chronique du New York Times.
(…) D'abord on nous a dit qu'il fallait ignorer les fondamentaux économiques et à la place obéir au diktat des marchés financiers; maintenant on nous dit d'ignorer ce que disent en fait ces marchés parce qu'ils sont désorientés. En Amérique, nous avons le choix. Les marchés n'exigent pas que nous laissions tomber la création d'emplois", a écrit Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008, dans sa chronique du New York Times.
Le déficit ne devrait pas être la priorité de l’Etat
Selon lui, "ces dieux invisibles" sont les investisseurs sur le marché des emprunts d'État. Il remet surtout en cause leur influence sur les décisions des États et l’impact final que cela a sur l’économie et sur les hommes. Selon lui, la réduction des déficits en vue de lutter contre la dette publique n’est pas la priorité des pays occidentaux. Ils doivent avant tout se concentrer sur la reprise et sur l’emploi. Il souligne d’ailleurs que, malgré un déficit record, les États-Unis continuent d’emprunter à des taux historiquement bas.