Après plusieurs séances consécutives de hausse, les indices européens ont subi un coup d’arrêt hier. Le CAC 40 a reculé de 0,75 %, tandis que l’IBEX 35 et le MIB cédaient respectivement 1,62 % et 0,88 %. Les incertitudes renouvelées quant aux perspectives économiques de la zone euro, avec la publication d’indicateurs d’activité orientés à la baisse, expliquent le regain de prudence de la part des investisseurs. En effet, les chiffres publiés hier font état d’une nouvelle contraction de l’activité du secteur privé français en novembre et pour le septième mois consécutif.
Les bons résultats trimestriels ont été permis par une base de comparaison faible
L’économie allemande, longtemps érigée en locomotive de l’union monétaire, commence sérieusement à pâtir du contexte déflationniste européen, avec une croissance en décélération (seulement +0,1% en novembre). A l’échelle de la zone euro, l’indice d’activité PMI Markit composite (des services et du secteur manufacturier), s’établit à son plus bas niveau depuis juillet 2013 (à 51,4 points). Selon le consensus, la croissance économique devrait s’établir à 1,1% en zone euro en 2015 et à 1,3% en Allemagne.
Après une saison de publication de résultats dans l’ensemble positifs, qui a « drivé » le rebond boursier des dernières semaines, la réalité économique semble rattraper les investisseurs. Les bonnes surprises des résultats trimestriels au 3ème trimestre ont surtout été permises par une base de comparaison relativement faible, avec une croissance des bénéfices modeste lors de l’exercice précédent. En outre, les chiffres d’affaires des entreprises européennes n’ont que très peu progressé, ce qui corrobore la détérioration des perspectives d’activité et de reprise en Europe.
Après une saison de publication de résultats dans l’ensemble positifs, qui a « drivé » le rebond boursier des dernières semaines, la réalité économique semble rattraper les investisseurs. Les bonnes surprises des résultats trimestriels au 3ème trimestre ont surtout été permises par une base de comparaison relativement faible, avec une croissance des bénéfices modeste lors de l’exercice précédent. En outre, les chiffres d’affaires des entreprises européennes n’ont que très peu progressé, ce qui corrobore la détérioration des perspectives d’activité et de reprise en Europe.
Les investisseurs vont rester focalisés sur les nombreux indicateurs économiques américains, avec la publication des chiffres d'activité, de l'inflation en octobre, de l'indicateur composite de l'activité économique en octobre (Conference Board) et des ventes de logements anciens en octobre. Ces données permettront de mesurer l’impact du ralentissement économique mondial (entre fortes pressions déflationnistes en Europe et au Japon, rééquilibrage économique en Chine) sur la reprise américaine, jusqu’ici vigoureuse.
Selon le « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les traders restent globalement « acheteurs » sur les indices CAC 40 et IBEX 35 (à près de 80%). En revanche, ils sont massivement « vendeurs » sur les indices Nasdaq 100, Dow Jones 30, S&P 500 et Dax (à près de 75% pour l’ensemble de ces indices). Sur les marchés des matières premières, l’or continue d’être recherché (courant acheteur à près de 80%). Les investisseurs sont aussi « acheteurs » sur le baril de pétrole brut WTI (83%) et Brent (85%). Enfin, sur le Forex, les positions de trading sont essentiellement vendeuses sur l’EUR/USD (à 78 %).
A propos de l'auteur : Judith Danan est head of Sales Trading de CMC Markets France, l'un des principaux courtiers en CFD dans le monde.
Selon le « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les traders restent globalement « acheteurs » sur les indices CAC 40 et IBEX 35 (à près de 80%). En revanche, ils sont massivement « vendeurs » sur les indices Nasdaq 100, Dow Jones 30, S&P 500 et Dax (à près de 75% pour l’ensemble de ces indices). Sur les marchés des matières premières, l’or continue d’être recherché (courant acheteur à près de 80%). Les investisseurs sont aussi « acheteurs » sur le baril de pétrole brut WTI (83%) et Brent (85%). Enfin, sur le Forex, les positions de trading sont essentiellement vendeuses sur l’EUR/USD (à 78 %).
A propos de l'auteur : Judith Danan est head of Sales Trading de CMC Markets France, l'un des principaux courtiers en CFD dans le monde.