En France, si la croissance stagne, la mauvaise foi, elle, s’envole

18 Aout 2010



"Le résultat de la croissance française au deuxième trimestre (+0,6%) est très positif. Si on ne faisait que 0,2 % aux troisième et quatrième trimestres, on tiendrait notre prévision de 1,4 % pour l'année. Cette croissance du deuxième trimestre est vraiment très encourageante. On rendre dans un cercle vertueux. Cela vient conforter la politique économique déterminée par le président" a déclaré Christine Lagarde dans une interview accordée à France 2.

Elle n’a pas non plus hésité à se lancer des fleurs : "La politique économique a été menée de manière équilibré, raisonnable et responsable". Interrogée sur la croissance allemande qui elle atteint 2,2 % au deuxième trimestre, la ministre de l’Economie s’est défendu agressivement : "L'Allemagne allait très mal en 2009. Elle a fait pratiquement - 5 % quand la France faisait - 2,5 % donc elle a fait deux fois plus mal que nous et dans ces circonstances-là. Quand on est au fond de la piscine, on rebondi deux fois plus fort".

En économie, la méthode Coué ça marche rarement

Mais on peu encore trouvé pire dans la mauvaise foi. "Des Français qui consomment, des entreprises qui investissent, une France qui crée plus d'emplois qu'elle n'en détruit, c'est le couple vertueux confiance-croissance qui est de retour. Quelle bonne nouvelle au cœur de l'été !", s’est enthousiasmé le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre. Malheureusement, en économie, la méthode Coué ne marche pas souvent…

Voici une autre interprétation des chiffres qui correspond (malheureusement) plus à la réalité :