Autres articles
Certes, je n’ai pas trouvé le fanfaron de service mais ses déclarations ont suffi à redonner de l’enthousiasme aux marchés. Certes, cela risque de ne pas durer longtemps. Mais durant cette période, il faut faire feu de tous bois. Mon gagnant est Bernanke, le président de la Fed.
Tout avait pourtant très mal commencé pour lui. En effet, lors de son discours devant la commission bancaire du Sénat, il a dressé un tableau plutôt sombre de l’économie, précisant que la crise durerait tout 2009, parlant même de « cercle vicieux ». Bernanke a par ailleurs estimé que la dimension mondiale de la crise pourrait saper les exportations américaines et détériorer les conditions financières de manière plus forte qu’attendu. Je continuais un peu, espérant trouver un peu d’espoir.
« Nous ne pouvons pas garantir qu’aucune grande banque ne fermera, mais je suis persuadé que nos grandes banques peuvent être stabilisées ».Toujours pas super optimiste. Mais il y avait du mieux : « les banques peuvent être stabilisées ». Tout n’est pas perdu alors. D’autant plus qu’il a continué à nous mettre en confiance : « Si les mesures prises par l’administration, le Congrès et la Réserve fédérale parviennent à restaurer dans une certaine mesure la stabilité financière - et seulement dans ce cas, à mon avis - alors il y a une chance raisonnable que 2010 soit une année de reprise ».
Bon d’accord, j’avoue, je n’ai rien trouvé. Parce que franchement être optimiste avec une supposition c’est déjà pas gagné. Mais être optimiste avec une supposition qui a seulement « une chance raisonnable » de faire un effet positif sur l’économie, je n’y arrive pas. Niveau probabilité ça doit pas faire beaucoup.
Pourtant, les marchés ont aimé ce discours grave et plein d’espoir. Le Dow Jones a clôturé sur une hausse de 3,32 %, tandis que les valeurs bancaires ont réalisé des hausses impressionnantes : + 21 % pour Citigroup et Bank of America. Voilà de quoi devenir optimiste…
Tout avait pourtant très mal commencé pour lui. En effet, lors de son discours devant la commission bancaire du Sénat, il a dressé un tableau plutôt sombre de l’économie, précisant que la crise durerait tout 2009, parlant même de « cercle vicieux ». Bernanke a par ailleurs estimé que la dimension mondiale de la crise pourrait saper les exportations américaines et détériorer les conditions financières de manière plus forte qu’attendu. Je continuais un peu, espérant trouver un peu d’espoir.
« Nous ne pouvons pas garantir qu’aucune grande banque ne fermera, mais je suis persuadé que nos grandes banques peuvent être stabilisées ».Toujours pas super optimiste. Mais il y avait du mieux : « les banques peuvent être stabilisées ». Tout n’est pas perdu alors. D’autant plus qu’il a continué à nous mettre en confiance : « Si les mesures prises par l’administration, le Congrès et la Réserve fédérale parviennent à restaurer dans une certaine mesure la stabilité financière - et seulement dans ce cas, à mon avis - alors il y a une chance raisonnable que 2010 soit une année de reprise ».
Bon d’accord, j’avoue, je n’ai rien trouvé. Parce que franchement être optimiste avec une supposition c’est déjà pas gagné. Mais être optimiste avec une supposition qui a seulement « une chance raisonnable » de faire un effet positif sur l’économie, je n’y arrive pas. Niveau probabilité ça doit pas faire beaucoup.
Pourtant, les marchés ont aimé ce discours grave et plein d’espoir. Le Dow Jones a clôturé sur une hausse de 3,32 %, tandis que les valeurs bancaires ont réalisé des hausses impressionnantes : + 21 % pour Citigroup et Bank of America. Voilà de quoi devenir optimiste…