En six mois, les Français ont misé « seulement » 350 millions d’euros alors que les acteurs du marché espéraient que cette somme franchisse les 500 millions. Ce résultat est d’autant plus mauvais que sur la simple période de la Coupe du monde, 60 millions d’euros avait été joués en ligne.
Le poker tire son épingle du jeu. En France, c’est exactement 2,1 milliards qui ont été misés par les 2 millions d’internautes sur les salles de poker agréés par l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL). Il faut bien évidemment noter que chaque euro est, en moyenne, joué, une vingtaine de fois par les joueurs. En prenant en compte cela, on arrive à un marché estimé à environ 105 millions d’euros. D’ici deux ans, les professionnels du marché estiment que ce montant pourrait doubler.
Le poker tire son épingle du jeu. En France, c’est exactement 2,1 milliards qui ont été misés par les 2 millions d’internautes sur les salles de poker agréés par l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL). Il faut bien évidemment noter que chaque euro est, en moyenne, joué, une vingtaine de fois par les joueurs. En prenant en compte cela, on arrive à un marché estimé à environ 105 millions d’euros. D’ici deux ans, les professionnels du marché estiment que ce montant pourrait doubler.
Jeux en ligne: des gains encore virtuels
Malheureusement, la rentabilité n’est pas encore au rendez-vous. La faute à d’importants investissements : bookmakers, publicité. Ainsi, la nouvelle activité du PMU ne sera pas profitable en 2010. Même le géant Bwin, malgré une augmentation de 50 % de ses clients après la régulation, affiche des résultats équivalents à ce qu’ils étaient auparavant. Selon lui, cette mauvaise performance est liée au niveau des taxes. De 7,5 % sur les mises des joueurs, elles représenteraient, après versement des gains, à un prélèvement de 60 % sur les revenus des entreprises.
Cela revient à un niveau de taxe de 3 à 4 fois supérieur à ceux pratiqués en Italie et en Allemagne. Pour les professionnels, ces inégalités poussent les internautes à aller jouer sur des sites étrangers.
Ces sites “illégaux” représenteraient entre 15 % et 50 % du marché des jeux en ligne, selon les opérateurs.
Cela revient à un niveau de taxe de 3 à 4 fois supérieur à ceux pratiqués en Italie et en Allemagne. Pour les professionnels, ces inégalités poussent les internautes à aller jouer sur des sites étrangers.
Ces sites “illégaux” représenteraient entre 15 % et 50 % du marché des jeux en ligne, selon les opérateurs.
Une concentration du secteur
Ces mauvaises performances s’expliquent également par un marché très concurrentiel. Aujourd’hui, on compte en France pas moins de 32 entreprises de pari en ligne. A terme, il ne devrait en rester qu’une dizaine. BetClic, désormais numéro un des paris sportifs avec 46 % du marché devrait en faire partie. Quant aux sites spécialisés sur une seule activité, comme Winamax avec le Poker, pas sûr qu’ils soient de taille à résister à moyen terme.