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Rassurez-vous. Pour le moment, cela ne reste qu’une prévision. Selon le rapport Champsaur-Cotis, c’est ce qui arrivera si la croissance était durablement affaiblie et si rien n’était fait pour lutter contre les dépenses. Dans le meilleur des cas – une croissance de 2,6 % du Produit Intérieur Brut (PIB) par an -, la dette atteindrait tout de même 110 % du PIB en 2020, dans le pire elle s’élèverait à 140 %.
Du coup, il faudra serrer la ceinture. Pour marquer les esprits, Nicolas Sarkozy veut ériger la Constitution en rempart contre les déficits. Tout gouvernement devra s’engager sur une trajectoire de retour à l’équilibre en début de législature. Mais, il y a peu de chance que cela ait un quelconque impact sur les finances publiques.
Du coup, il faudra serrer la ceinture. Pour marquer les esprits, Nicolas Sarkozy veut ériger la Constitution en rempart contre les déficits. Tout gouvernement devra s’engager sur une trajectoire de retour à l’équilibre en début de législature. Mais, il y a peu de chance que cela ait un quelconque impact sur les finances publiques.
100 milliards d’euros d’économies sont nécessaires au minimum
Il ne suffit pas d’annoncer quelque chose pour ce que cela se produise. D’ailleurs, la France s’est déjà engagée auprès de Bruxelles pour que son déficit public redescende à 3 % du PIB. Difficile quand on sait que le déficit de 2010 est attendu autour des 6- 7 %. Pour y parvenir, il faudra qu’elle réalise des économies de plus de 100 milliards d’euros. Parmi les premières mesures annoncées, la suppression de 100 000 nouveaux postes de fonctionnaires d’ici à 2013. Voilà qui devrait aider à arranger les chiffres du chômage…
Pour stabiliser le poids de la dette dans le PIB d’ici fin 2010, le déficit public devrait être de – 2,6 % pour une croissance de 3 % et un déficit de - 3,5 % pour une croissance de 4 %. Premier constat : pour le moment, on est encore loin du compte. Deuxième constat : quelle idée de faire des prévisions avec des taux de croissance aussi élevés dans une telle période.
Pour stabiliser le poids de la dette dans le PIB d’ici fin 2010, le déficit public devrait être de – 2,6 % pour une croissance de 3 % et un déficit de - 3,5 % pour une croissance de 4 %. Premier constat : pour le moment, on est encore loin du compte. Deuxième constat : quelle idée de faire des prévisions avec des taux de croissance aussi élevés dans une telle période.