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Note : 4/5 Vivement conseillé
Dans son livre Carnets boliviens (1999-2007) : un goût de poussière, Franck Poupeau, un sociologue engagé intellectuellement dans les luttes sociales du pays, retrace ses enquêtes précédentes consacrées aux mouvements sociaux et aux inégalités d’accès à l’eau dans les quartiers périphériques d’El Alto. Au travers de son expérience, il tente d’analyser les difficultés d’un modèle socio-économique marqué par l’exploitation, les inégalités et la pauvreté. Il propose ainsi une vision originale de la Bolivie, de son nouveau gouvernement et de ses initiatives.
Initiatives, qui restent malheureusement marquées par l’échec. Les habitants sont toujours privés d’accès à l’eau potable, les inégalités toujours aussi présentes et la situation politique du pays toujours aussi instable. « Cette entrée progressive dans une réalité sociale en grande partie masquée par la fascination politique a généré des moments difficiles : le malaise de ne pas pouvoir faire grand-chose face à la misère, la saleté, l’éloignement et la désespérance ». « Un quotidien qu’il faut apprendre à accepter avant de pouvoir le refuser » écrit l’auteur. Pourtant au fil du livre, le lecteur ressent, lui aussi, ce « goût de poussière, dont aucune eau ne peut étancher la soif », un profond sentiment d’impuissance.
Dans son livre Carnets boliviens (1999-2007) : un goût de poussière, Franck Poupeau, un sociologue engagé intellectuellement dans les luttes sociales du pays, retrace ses enquêtes précédentes consacrées aux mouvements sociaux et aux inégalités d’accès à l’eau dans les quartiers périphériques d’El Alto. Au travers de son expérience, il tente d’analyser les difficultés d’un modèle socio-économique marqué par l’exploitation, les inégalités et la pauvreté. Il propose ainsi une vision originale de la Bolivie, de son nouveau gouvernement et de ses initiatives.
Initiatives, qui restent malheureusement marquées par l’échec. Les habitants sont toujours privés d’accès à l’eau potable, les inégalités toujours aussi présentes et la situation politique du pays toujours aussi instable. « Cette entrée progressive dans une réalité sociale en grande partie masquée par la fascination politique a généré des moments difficiles : le malaise de ne pas pouvoir faire grand-chose face à la misère, la saleté, l’éloignement et la désespérance ». « Un quotidien qu’il faut apprendre à accepter avant de pouvoir le refuser » écrit l’auteur. Pourtant au fil du livre, le lecteur ressent, lui aussi, ce « goût de poussière, dont aucune eau ne peut étancher la soif », un profond sentiment d’impuissance.