"Pour le marché de la téléphonie mobile en France, j'observe quatre ruptures : d'abord, les offres de Free sont simples et peu nombreuses (deux), alors qu'il existe près de 1.000 offres mobiles en France actuellement. Ensuite, Free sépare totalement le prix du forfait de celui du terminal. En troisième lieu, la relation entre l'opérateur et le client se fera essentiellement par Internet. Enfin, bien sûr, le prix des deux offres proposées est très bas. C'était d'ailleurs l'objectif de l'attribution de cette quatrième licence mobile.
(…) En 2009, le gouvernement et le régulateur ont décidé de mettre en vente cette licence car nous avons fait ensemble le constat que le marché mobile avait une structure oligopolistique et donc insuffisamment concurrentielle. Ce marché se caractérisait par une rente de situation. Il fallait un nouvel entrant pour l'animer car le prix du panier moyen de consommation mobile en France était supérieur à celui des autres pays européens comparables", a déclaré Jean-Ludovic Silicani, président de l’Arcep, dans une interview accordée aux Échos.
Et la qualité de service ?
Free avait l'obligation de couvrir 27 % de la population avec ses propres antennes pour pouvoir lancer son service de téléphonie mobile. Ce taux de couverture a été atteint mi-décembre selon les mesures de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep). Pourtant, depuis deux semaines, les interrogations sur le fonctionnement du réseau de téléphonie mobile de Free se font de plus en plus pesantes. Les syndicats Unsa et CFE-CGC des opérateurs télécoms mobiles ont par contre demandé mercredi à l'Arcep d'ouvrir une enquête sur Free.
Des accusations que Niel réfute vivement. "Notre réseau est ouvert, allumé depuis le premier jour et il fonctionne de manière significative", a-t-il ainsi déclaré lors de son audition mercredi matin par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. "Une autre chose que nous regarderons de près est la qualité de service. Une offre, c'est un prix et un service. Cela passe par un service après-vente efficace. Nous vérifierons aussi que l'offre illimitée le soit véritablement", prévient Jean-Ludovic Silicani. Free est prévenu.
Des accusations que Niel réfute vivement. "Notre réseau est ouvert, allumé depuis le premier jour et il fonctionne de manière significative", a-t-il ainsi déclaré lors de son audition mercredi matin par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. "Une autre chose que nous regarderons de près est la qualité de service. Une offre, c'est un prix et un service. Cela passe par un service après-vente efficace. Nous vérifierons aussi que l'offre illimitée le soit véritablement", prévient Jean-Ludovic Silicani. Free est prévenu.