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"La première étape des investissements d’avenir vient de s'achever. La totalité des 35 milliards d'euros est désormais aux mains des opérateurs publics comme l'Ademe, Oséo, la CDC, avec qui nous avons signé des conventions très précises fixant les règles du jeu et garantissant à chaque candidat une égalité des chances. Charge désormais à eux de lancer les appels à projets. Les 35 milliards ont été décomposés en 35 actions homogènes. Près de 30 appels à projets ont déjà été lancés. Au global, de 15 à 20 milliards d'euros auront été engagés sur des projets précis avant fin 2011." Le 15 décembre, René Ricol, alors commissaire général à l'investissement, présentait le plan d’action de la mise en place du grand emprunt.
Le privé oublié
Qu’en est-il deux ans plus tard ? Sur les 35 milliards d'euros du Grand emprunt, 22 milliards étaient annoncés pour l'enseignement supérieur et la recherche, dont 18 milliards distribués sous la forme d'appels d'offres. Ce fut bien le cas : les 22 milliards consacrés à l'enseignement supérieur et la recherche, ont bien été distribué. Pour autan, de nombreux investissements sont encore en cours.
Dans cette période de restriction budgétaire, les universitaires sont satisfaits de ces investissements. Néanmoins, ils s'inquiètent de voir sacrifier leurs crédits récurrents à ces financements sur projets. De plus, ce sont les universités les moins bien dotées initialement qui ont remporté le moins d'appels, entraînant une hausse des inégalités en termes de budget.
En deux ans, l'État s'est surtout engagé dans des subventions dédiées à des projets de recherche. Seulement 9,3 des 400 millions d'euros du FSN-PME ont été investis dans les start-up et la numérisation du cinéma a pris du retard. Seulement 87 millions sur une enveloppe de 3,6 milliards d'euros ont été effectivement décaissés. On est donc loin des dizaines de projets visés par Éric Besson.
Dans cette période de restriction budgétaire, les universitaires sont satisfaits de ces investissements. Néanmoins, ils s'inquiètent de voir sacrifier leurs crédits récurrents à ces financements sur projets. De plus, ce sont les universités les moins bien dotées initialement qui ont remporté le moins d'appels, entraînant une hausse des inégalités en termes de budget.
En deux ans, l'État s'est surtout engagé dans des subventions dédiées à des projets de recherche. Seulement 9,3 des 400 millions d'euros du FSN-PME ont été investis dans les start-up et la numérisation du cinéma a pris du retard. Seulement 87 millions sur une enveloppe de 3,6 milliards d'euros ont été effectivement décaissés. On est donc loin des dizaines de projets visés par Éric Besson.