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La Chine investit massivement en Afrique. Longtemps considéré comme un mythe, cette affirmation ne fait plus aucun doute. Aujourd’hui, la Chine y réalise 10 % de ses Investissement directs à l’étranger (IDE) et y consacre la moitié de son aide au développement.
Les projets chinois en Afrique concernent principalement de routes, de ports et de mines. Les pays africains semblent satisfaits de cette situation bien que l’empire du milieu s’intéresse plus particulièrement aux pays riches en matières premières, comme l’Algérie, le Nigeria ou encore le Soudan. Ces trois pays attiraient un tiers des investissements provenance de la Chine.
Et pour cause, il s'agit d'une aubaine pour des pays africains qui manquent cruellement d'infrastructures. "Nous avons des besoins de financement énormes à ce niveau", assure Athanase Matenda Kyelu, ministre des Finances de la République démocratique du Congo. Mais le revers de la médaille n’est pas loin.
Le taux d’intérêt auquel le prêt est remboursé est plus risqué. C'est notamment cet aspect qui inquiète les institutions financières. « Il faut toutefois s'assurer que les taux d'intérêt pratiqués ne remettent pas en cause la maîtrise de la dette des pays destinataires » précise Dominique Strauss Kahn, le président du FMI. Le déferlement de financements chinois fait craindre le pire pour la situation budgétaire des économies africaines, alors que les bailleurs traditionnels s'efforcent de réduire la dette africaine.
Les projets chinois en Afrique concernent principalement de routes, de ports et de mines. Les pays africains semblent satisfaits de cette situation bien que l’empire du milieu s’intéresse plus particulièrement aux pays riches en matières premières, comme l’Algérie, le Nigeria ou encore le Soudan. Ces trois pays attiraient un tiers des investissements provenance de la Chine.
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Le taux d’intérêt auquel le prêt est remboursé est plus risqué. C'est notamment cet aspect qui inquiète les institutions financières. « Il faut toutefois s'assurer que les taux d'intérêt pratiqués ne remettent pas en cause la maîtrise de la dette des pays destinataires » précise Dominique Strauss Kahn, le président du FMI. Le déferlement de financements chinois fait craindre le pire pour la situation budgétaire des économies africaines, alors que les bailleurs traditionnels s'efforcent de réduire la dette africaine.