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On parle souvent des États-Unis et de ses milliards de dollars dépensés à tout va pour sauver son système bancaire. On parle moins de l’Islande. Pourtant, si les chiffres sont moins imposants, la situation est en tout aussi catastrophique. Les pouvoirs publics islandais ont sauvé depuis le début de la crise financière les trois plus grandes banques du système financier islandais.
Mercredi dernier, après Islandsbanki et Landsbanki Islands, c'était au tour de Kaupthing, la première banque islandaise, de se faire nationaliser. Du jamais vu. Pour cela, le Parlement islandais avait adopté, lundi, dans l’urgence, une loi donnant le droit au gouvernement de prendre le contrôle des banques.
Mercredi dernier, après Islandsbanki et Landsbanki Islands, c'était au tour de Kaupthing, la première banque islandaise, de se faire nationaliser. Du jamais vu. Pour cela, le Parlement islandais avait adopté, lundi, dans l’urgence, une loi donnant le droit au gouvernement de prendre le contrôle des banques.
Un système bancaire pourri
Le problème est que l’économie islandaise est largement basée sur son système financier, qui représente huit à neuf fois son produit intérieur brut. Dans un tel contexte, c’est tout le système économique qui est désormais menacé. Le Premier ministre tente de rassurer Islandais et investisseurs en multipliant les interventions publiques.
Pour faire face à cette crise sans précédent, l'Islande recherche des soutiens à l'étranger. Le gouvernement est actuellement en négociation avec la Russie pour une aide financière d’un montant de 4 milliards d’euros. Mais pour l’instant c’est la panique qui domine. Jeudi dernier, l'opérateur boursier OMX a ordonné la suspension des échanges à la Bourse de Reykjavik jusqu'au 13 octobre. Reste à savoir comment vont réagir les marchés financiers lors de l’ouverture ? Toute l’Islande tremble.
Pour faire face à cette crise sans précédent, l'Islande recherche des soutiens à l'étranger. Le gouvernement est actuellement en négociation avec la Russie pour une aide financière d’un montant de 4 milliards d’euros. Mais pour l’instant c’est la panique qui domine. Jeudi dernier, l'opérateur boursier OMX a ordonné la suspension des échanges à la Bourse de Reykjavik jusqu'au 13 octobre. Reste à savoir comment vont réagir les marchés financiers lors de l’ouverture ? Toute l’Islande tremble.