En dépit d’une économie instable au second semestre 2011 affectant principalement le secteur bancaire et la zone Euro, l’étude International Business Report de Grant Thornton, groupe leader d’audit et de conseil en France et dans le monde, souligne le regain d’intérêt des chefs d’entreprises pour les fusions-acquisitions, aujourd’hui perçu comme l’un des outils de croissance essentiels pour atteindre les objectifs d’expansion fixés.
34 % des entreprises
La proportion mondiale d’entreprises ayant en projet une opération de fusion-acquisition est passée de 26 % en 2010 à 34 % en 2012. Ce pourcentage concerne à la fois les fusions-acquisitions nationales et crossborders. La France s’aligne sur cette moyenne mondiale puisque 34 % des entreprises françaises planifient une telle opération dans les trois années à venir.
Au niveau international, le Canada (42 %), le Brésil (40 %) et les États-Unis (37 %) sont les pays où le plus grand nombre de dirigeants envisagent une croissance de leur activité par fusion ou une acquisition d’ici 2015. Seules 28 % des entreprises ont ce projet en Europe et 25 % en Asie-Pacifique. Ce taux faiblit d’autant plus dans les pays où l’économie reste incertaine, tels que la Grèce, l’Irlande et l’Espagne, où seuls 16 % des chefs d’entreprise envisagent éventuellement un rapprochement dans un avenir proche.
L’International Business Report révèle également que parmi les entreprises désireuses de croître via une acquisition, 33 % d’entre elles songent à le faire hors de leurs frontières, contre 28 % en 2010 (moyenne mondiale). Les entreprises européennes sont les plus désireuses de réaliser une opération à vocation internationale (44%) afin d’acquérir de nouveaux marchés.
Au niveau international, le Canada (42 %), le Brésil (40 %) et les États-Unis (37 %) sont les pays où le plus grand nombre de dirigeants envisagent une croissance de leur activité par fusion ou une acquisition d’ici 2015. Seules 28 % des entreprises ont ce projet en Europe et 25 % en Asie-Pacifique. Ce taux faiblit d’autant plus dans les pays où l’économie reste incertaine, tels que la Grèce, l’Irlande et l’Espagne, où seuls 16 % des chefs d’entreprise envisagent éventuellement un rapprochement dans un avenir proche.
L’International Business Report révèle également que parmi les entreprises désireuses de croître via une acquisition, 33 % d’entre elles songent à le faire hors de leurs frontières, contre 28 % en 2010 (moyenne mondiale). Les entreprises européennes sont les plus désireuses de réaliser une opération à vocation internationale (44%) afin d’acquérir de nouveaux marchés.
Des opportunités de croissance
Jean-Luc Carpentier, directeur général de Grant Thornton, commente : "En dépit des difficultés économiques que nous rencontrons, ces résultats montrent que la tendance et l’intérêt pour le M&A ne s’est pas véritablement affaibli au cours des deux dernières années. Les projets de fusions et acquisitions nationales restent plutôt prioritaires dans l’esprit des dirigeants. La zone Euro et ses perspectives de croissance étant moins favorables dans certains pays européens, nombre d’entre eux recherchent activement des opportunités à l’étranger et souhaitent toucher de nouveaux marchés, comme celui des BRIC."
Il ajoute : "Après la crise financière de 2008, le flux du pouvoir économique de l’Ouest à l’Est s’est indubitablement accéléré ; l’étude révèle de façon claire que les entreprises au sein des marchés installés considèrent aujourd’hui le M&A comme l’un des moyens qui leur permettra de profiter de cette tendance économique."
Il ajoute : "Après la crise financière de 2008, le flux du pouvoir économique de l’Ouest à l’Est s’est indubitablement accéléré ; l’étude révèle de façon claire que les entreprises au sein des marchés installés considèrent aujourd’hui le M&A comme l’un des moyens qui leur permettra de profiter de cette tendance économique."