Avec une zone Euro encore incertaine qui subit trop de fluctuations, la Suisse est sans conteste le pays le plus stable économiquement. Avec un indice de croissance soutenu par les exportations de marchandises, l’État membre se fait également surnommer « boucles d’or ». Comment expliquer ce phénomène ? Qu’adviendra-t-il sur le long terme ?
La Suisse, l’élève modèle face à l’Europe ?
« Boucles d’or » est un terme parfait pour la santé économique de la Suisse. Depuis quelques mois, alors que le contexte européen a essuyé de nombreuses crises et difficultés, ce pays voisin a réussi là où d’autres États ont échoué : maintenir une croissance des indices sans fléchir. Face à l’euro, le franc suisse se stabilise depuis fin juillet à un taux de change de 1,15 et assure sa place dans le marché du forex.
L’investissement suisse
Une telle santé économique n’est pas le fruit du hasard. Et pour cause, depuis janvier 2015, la Suisse s’est engagée dans un plan économique visant à maintenir les différents indices liés à sa croissance. C’est dans cette optique que l’abandon du taux plancher fut décidé pour les entrepreneurs. En comparaison, l’euro fut à 1,10 (un excellent argument pour le marché du forex).
Les effets sur la situation globale du pays sont très positifs depuis l’abandon du taux plancher en janvier 2015, malgré un pouvoir d’achat limité sur les pays européens et l’exportation.
D’après les statistiques, le franc suisse a connu sa plus haute valeur en 2008 à 1,60 euros (contre 1,06 euros au plus bas en début 2017). Mais, face à cette récente chute vertigineuse, rien n’est certain pour son avenir économique.
Les effets sur la situation globale du pays sont très positifs depuis l’abandon du taux plancher en janvier 2015, malgré un pouvoir d’achat limité sur les pays européens et l’exportation.
D’après les statistiques, le franc suisse a connu sa plus haute valeur en 2008 à 1,60 euros (contre 1,06 euros au plus bas en début 2017). Mais, face à cette récente chute vertigineuse, rien n’est certain pour son avenir économique.
La chute du franc suisse, la fin de l’effet « boucles d’or » ?
Malgré une certaine différence de valeurs monétaires, la Suisse n’est pas actuellement dans une période dite « de crise ». Le franc suisse est toujours en stagnation et ne fait pas fuir les investisseurs (bien qu’il s’est rapproché de très près de l’euro).
En effet, la raison de la bonne tenu de ces indices n’est pas totalement propre à cet État, mais plutôt à la croissance de l’euro depuis quelques mois. Alors que l’Union européenne souffrait de difficultés avec ses États membres il y a quelques années, celle-ci connaît un élan que beaucoup jugent « temporaire » et laisse entrevoir d’autres crises. Quoi qu’il en soit, à l’heure actuelle, les pays voisins de la Suisse retrouvent un pouvoir d’achat indispensable à son pouvoir d’exportation. Une bonne nouvelle qui affaiblit naturellement la monnaie du franc fort.
En effet, la raison de la bonne tenu de ces indices n’est pas totalement propre à cet État, mais plutôt à la croissance de l’euro depuis quelques mois. Alors que l’Union européenne souffrait de difficultés avec ses États membres il y a quelques années, celle-ci connaît un élan que beaucoup jugent « temporaire » et laisse entrevoir d’autres crises. Quoi qu’il en soit, à l’heure actuelle, les pays voisins de la Suisse retrouvent un pouvoir d’achat indispensable à son pouvoir d’exportation. Une bonne nouvelle qui affaiblit naturellement la monnaie du franc fort.
Le franc suisse et son avenir
Les spécialistes de l’économie et du domaine bancaire comme Sébastien Ruche sont formels : l’effet « boucles d’or » ne peut être maintenu sur le long terme. La raison principale est la valeur de l’euro trop incertaine dans les mois à venir. Avec une politique européenne qui maintient son cap sans réforme, les indices en « dents de scie » se sont, jusqu’à aujourd’hui, trop vérifiés dans le passé. Les médias suisses, comme « le bilan » ou « le temps », estiment une croissance revue à la baisse (1,4 % contre 1,6 % il y a quelque temps).
La Suisse, en résumé
Ayant connue une période presque parfaite sur le plan économique, la Suisse pourrait bien connaître une prochaine décroissance en fonction de l’Union européenne. Fort de son exportation, ce pays est encore trop dépendant d’une Union qu’il n’a pourtant pas adhéré.