Pendant longtemps, les pays développés ont cru avoir le privilège de l’innovation. Malheureusement pour eux, le temps où les pays émergents se contentaient de produire des biens à faible niveau technologique sans poser de question est fini. Aujourd’hui, dans le monde de l’innovation, il faut compter avec eux. Pour se rendre compte de cette avancée, deux indicateurs sont pertinents : le pourcentage du Produit intérieur brut (PIB) investi en recherche et développement et le nombre d’articles scientifiques publiés.
Selon un rapport de Royal Society, la plupart des pays occidentaux figurant dans le palmarès des dix premiers ont vu, au cours des dix dernières années, leur part des publications baisser, au profit de pays émergents comme la Chine, le Brésil, l'Inde. Ainsi, la Chine occupe actuellement le deuxième rang en termes de nombre d'articles publiés dans les revues scientifiques internationales, derrière les Etats-Unis. Elle ravit encore une fois la place au Japon. Preuve qu'il existe un lien fort entre croissance économique et innovation.
Selon un rapport de Royal Society, la plupart des pays occidentaux figurant dans le palmarès des dix premiers ont vu, au cours des dix dernières années, leur part des publications baisser, au profit de pays émergents comme la Chine, le Brésil, l'Inde. Ainsi, la Chine occupe actuellement le deuxième rang en termes de nombre d'articles publiés dans les revues scientifiques internationales, derrière les Etats-Unis. Elle ravit encore une fois la place au Japon. Preuve qu'il existe un lien fort entre croissance économique et innovation.
Un peu de compétition, ça ne fait pas de mal
Outre l'ascension fulgurante de la Chine et dans une moindre mesure du Brésil et de l'Inde, le rapport identifie plusieurs pays en pointe, comme la Turquie (quatre fois plus d'articles scientifiques avec un auteur turc publiés en 2008 qu'en 1996) ou l'Iran, qui va porter d'ici à 2030 la part de la recherche à 4 % du PIB contre 0,59 % en 2006. En Tunisie, la recherche est passée de 0,03 % du PIB en 1996 à 1,25 % en 2009. Quant à Singapour, il a doublé ses dépenses en recherche à 2,61 % du PIB entre 1996 et 2007, tout en triplant le nombre des articles publiés.
Une preuve de plus que la convergence entre les pays émergents et développés est de plus en plus d’actualité. Pour les pays occidentaux, l’heure ne doit pas être à la lamentation mais à l’action. Ces derniers doivent profiter de cette croissance. D’ailleurs, une autre tendance intéressante de ce rapport est l’augmentation de la coopération entre équipes de pays différents. Ainsi, 35 % des articles sont désormais issus de coopérations internationales, contre 25 % il y a quinze ans. Il serait intéressant de savoir comment se dirigent ses échanges. Les pays occidentaux en font-ils partie ou bien les pays émergents commencent-ils à s’organiser entre eux ?
Une preuve de plus que la convergence entre les pays émergents et développés est de plus en plus d’actualité. Pour les pays occidentaux, l’heure ne doit pas être à la lamentation mais à l’action. Ces derniers doivent profiter de cette croissance. D’ailleurs, une autre tendance intéressante de ce rapport est l’augmentation de la coopération entre équipes de pays différents. Ainsi, 35 % des articles sont désormais issus de coopérations internationales, contre 25 % il y a quinze ans. Il serait intéressant de savoir comment se dirigent ses échanges. Les pays occidentaux en font-ils partie ou bien les pays émergents commencent-ils à s’organiser entre eux ?