Comme d’habitude, Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) ne fait rien comme tout le monde. Pour ses adieux à l’institution européenne, il a offert, via deux entretiens, deux cadeaux empoisonnés à son successeur, l’Italien Mario Draghi.
"La crise de l’euro n’est pas terminée. Elle a mis à nu la faiblesse des économies développées. Nous allons voir à présent la faiblesse des économies américaine et japonaise, mais également, les faiblesses de l’Europe. Les décisions prises durant le sommet ont besoin d’être mises en application avec grande précision et rapidité. Les capitales européennes ont à présent un travail difficile devant elles", a déclaré Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), dans une interview accordé au journal allemand, Bild.
"Nous ne pouvons nous substituer aux gouvernements"
Un jour plus tard, il remettait ça dans une interview vidéo à Reuters : "Nous ne pouvons nous substituer aux gouvernements, nous ne nous y substituerons pas. Je ne pense pas que M. Draghi ait dit ça. Je pense qu'il y a eu surinterprétation."
Sa déclaration faisait référence aux propos tenus la semaine dernière par Mario Draghi qui signalait, mercredi dernier à Rome, à l'approche du sommet européen de Bruxelles, que la BCE se tenait prête à poursuivre ses achats d'obligations si nécessaire : "l'eurosystème est déterminé, avec ses mesures non conventionnelles, à éviter les dysfonctionnements des marchés financiers et monétaires, qui bloquent la transmission monétaire".
Sa déclaration faisait référence aux propos tenus la semaine dernière par Mario Draghi qui signalait, mercredi dernier à Rome, à l'approche du sommet européen de Bruxelles, que la BCE se tenait prête à poursuivre ses achats d'obligations si nécessaire : "l'eurosystème est déterminé, avec ses mesures non conventionnelles, à éviter les dysfonctionnements des marchés financiers et monétaires, qui bloquent la transmission monétaire".