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Il est facile, pour un chroniqueur, de prendre la posture sévère du censeur des puissants, en promettant les pires malheurs si on ne l’écoute pas. Cependant, actuellement, les prises de position alarmistes d’économistes réputés sur la situation française se multiplient. Je vous propose la lecture d’un article récent de Nicolas Bouzou, économiste, Directeur des études à la Law & Management School de Paris II Assas, et président d’Astéres, un cabinet d’analyse économique et de conseil. Pour le lire, cliquez-ici. Je trouve son analyse très pertinente.
Pour 2011, le déficit prévu est de 92 milliards d'euros
Nous sommes, à la veille des prochaines élections, dans une impasse. Si la majorité d’aujourd’hui est reconduite, la prolongation de la politique actuelle ne fera qu’aggraver la situation. Songez que pour 2011, le déficit prévu est de 92 milliards d'euros, deux fois ce que rapporte l’impôt sur le revenu. Sans réforme radicale à la David Cameron au Royaume Uni, qui n’hésite pas à prolonger l’âge de la retraite du secteur public de 60 à 66 ans, l’objectif de réduire notre endettement est hors de portée (c’est pourtant une véritable lâcheté de laisser le fardeau de la dette à nos enfants). De plus, les bonnes âmes de la droite ne sont pas satisfaites du bilan social de Nicolas Sarkozy : pour MM Borloo, Morin, Villepin ou Mme Boutin, il faut en faire plus. Et être encore plus écolo, avec plus d’énergies du soleil et du vent, qui sont très insuffisantes pour remplacer le nucléaire et représentent un monstrueux gaspillage. La gauche elle, nous promet de nouvelles embauches de fonctionnaires, après avoir réussi à augmenter leur nombre d'un million sous Mitterrand. Et la sortie du nucléaire. Désespérant…