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Depuis dimanche soir, l’Europe est confrontée à une nouvelle configuration politique allemande, qui sera, plus que jamais, fondée sur le modèle de l’ordolibéralisme. Cette doctrine, développée dans les années trente, consiste à aligner l’économie sur une amélioration permanente des exigences de productivité malgré une devise forte.
Un gigantesque déficit démographique
La CDU/CSU d’Angela Merkel devra probablement constituer un gouvernement avec le parti libéral FDP qui a exprimé son opposition formelle à l’union bancaire, à la désignation d’un Ministre des Finances européen. Ce même parti a exprimé son souhait d’éjecter la Grèce de la zone euro et exige que la BCE soit dirigée par un allemand selon des principes d’orthodoxie monétaire germanique. L’ordolibéralisme allemand prône des principes éloignés du keynésianisme puisque l’accent est davantage mis sur la rigueur budgétaire.
D’autant que le pays fait face à un gigantesque déficit démographique déflationniste et structurel. Il est donc possible que le raidissement allemand, combiné à une restriction des libertés budgétaires, contribue à tendre les taux d’intérêt des pays faibles de la zone.
A propos de l'auteur : Bruno Colmant est chef économiste à la banque Degroof Petercam.
D’autant que le pays fait face à un gigantesque déficit démographique déflationniste et structurel. Il est donc possible que le raidissement allemand, combiné à une restriction des libertés budgétaires, contribue à tendre les taux d’intérêt des pays faibles de la zone.
A propos de l'auteur : Bruno Colmant est chef économiste à la banque Degroof Petercam.