Le dragon chinois reprend des forces

24 Janvier 2011



Les doutes concernant la croissance chinoise n’auront pas duré longtemps. Début 2009, les économistes craignaient la surchauffe, deux ans plus tard, il n’en est rien. Après une (très légère) baisse de régime, l’économie chinoise repart de plus belle. Pour 2010, le taux de croissance du produit intérieur brut s’élève à 10,3 %. Et pour la Chine, plus besoin de s’inquiéter de la croissance mondiale tant la consommation intérieure est soutenue. Les ventes au détail en Chine ont augmenté de 18,4 % en base annuelle en 2010 pour atteindre 15 455,4 milliards de yuans (2 340 milliards de dollars).

Pour le gouvernement chinois, seul objet d’inquiétude : l’inflation qui reste autour des 5 % et le secteur immobilier qui semble au bord de l’explosion. En 2009, les investissements chinois dans le marché immobilier se sont élevés à 30,1% en 2009. En 2010, ils ont encore progressé de 23 %.

Article publié pour la première fois le 22/01/2009

Les statistiques officielles viennent de confirmer ce que beaucoup d’économistes pensaient. La croissance économique chinoise n’atteint « que » 9 % en 2008, soit son plus bas niveau depuis sept ans. Le Produit intérieur brut (PIB) a même enregistré une croissance de 6,7 % au quatrième trimestre 2008 par rapport au quatrième semestre 2007. Avant 2008, la croissance chinoise avait dépassé les 10 % durant cinq années consécutives, plaçant le PIB chinois au troisième rang mondial derrière les États-Unis et le Japon.

Un plan de relance de près de 600 milliards de dollars

Ce ralentissement est bien évidemment dû à la crise économique mondiale qui pénalise fortement les exportations chinoises. Pour 2009, les choses ne risquent pas de s’arranger. De nombreux économistes estiment désormais que le PIB chinois n'augmentera que de 5 ou 6 %, sa plus faible performance depuis 1990. Et cela malgré un plan de relance de près de 600 milliards de dollars. De son côté le gouvernement espère que ces mesures permettront à la Chine d’atteindre son objectif de croissance fixé à 8 %. Si la croissance passe réellement sous la barre des 6 %, les analystes craignent des révoltes sociales.