ADP dévoile la première des quatre parties de son étude « Workforce View in Europe 2017 ». On y découvre que si les salariés européens sont près de trois quarts (74 %) à envisager de poursuivre leur carrière dans d'autres pays, les Français font office de bon dernier en la matière avec seulement 54 % d’entre eux. Cette nouvelle étude réalisée auprès de 10 000 salariés en Europe s'intéresse à la manière dont les collaborateurs européens envisagent l'avenir du travail, la compétitivité à l’international et la gestion des talents. L'Allemagne (21 %), le Royaume-Uni (15 %) et la France (12 %) figurent parmi les destinations les plus appréciées des salariés, tandis que l'Amérique du Nord arrive étonnamment loin dans le classement à la 12e place.
Destinations préférées des Européens
1. Allemagne
2. Royaume-Uni
3. France
4. Suisse
5. Autriche
6. Belgique
7. Espagne
8. Norvège
9. Pays-Bas
10. Italie
2. Royaume-Uni
3. France
4. Suisse
5. Autriche
6. Belgique
7. Espagne
8. Norvège
9. Pays-Bas
10. Italie
Destinations préférées des Français
1. Allemagne
2. Suisse
3. Royaume-Uni
4. Belgique
5. Espagne
6. Italie
7. Luxembourg
8. Amérique du Nord
9. Portugal
10. Pays-Bas
2. Suisse
3. Royaume-Uni
4. Belgique
5. Espagne
6. Italie
7. Luxembourg
8. Amérique du Nord
9. Portugal
10. Pays-Bas
Qu'est-ce qui guide le choix des collaborateurs ?
Sébastien Haas, Vice-Président Marketing & Stratégie d’ADP France, déclare : « Les salariés européens expriment un fort désir de travail à l’étranger. Côté entreprises, la bataille pour attirer les talents est un défi clé sur le continent, il est donc essentiel qu’elles envisagent de nouveaux moyens pour accueillir des collaborateurs d’autres pays. Encourager la mobilité des talents à l’international est désormais un élément crucial pour les organisations, afin de rester compétitif au niveau mondial. » Ce sont avant tout les a priori sur le pays : stabilité économique, distance au pays d'origine et compétences linguistiques sont les premiers critères de choix pour les salariés. Les travailleurs les plus désireux de travailler à l'étranger (les Polonais, les Espagnols et les Italiens) sont également ceux qui déclarent le plus qu'il est important d'améliorer leurs compétences linguistiques.
En revanche, malgré leur popularité, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France ne se démarquent pas particulièrement dans les domaines mesurés dans l'enquête, comme les compétences et le développement, la flexibilité du travail et le stress sur le lieu de travail. En réalité, selon cette étude, les salariés pourraient avoir une vie plus équilibrée et de meilleures opportunités dans les pays qui ne figurent pourtant pas parmi ceux en haut de classement.
En dépit d’un intérêt croissant pour le travail à l’étranger au sein d’un même continent, plus d'un quart des salariés (26 %) n'envisageraient jamais de travailler à l'étranger. En tête de ceux-ci, les Français (46 %) et les Britanniques (43 %). Par ailleurs, il existe une nette différence d'opinions entre les hommes et les femmes, dont respectivement 18 % et 36 % n’envisagent pas de travailler à l'étranger. Les résultats montrent également une tendance prévisible qui indique que les jeunes actifs sont davantage susceptibles de travailler à l'étranger. 87 % des jeunes âgés de 16 à 24 ans se déclarent intéressés par des opportunités de carrière à l'étranger, contre seulement 56 % des plus de 55 ans.
En revanche, malgré leur popularité, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France ne se démarquent pas particulièrement dans les domaines mesurés dans l'enquête, comme les compétences et le développement, la flexibilité du travail et le stress sur le lieu de travail. En réalité, selon cette étude, les salariés pourraient avoir une vie plus équilibrée et de meilleures opportunités dans les pays qui ne figurent pourtant pas parmi ceux en haut de classement.
En dépit d’un intérêt croissant pour le travail à l’étranger au sein d’un même continent, plus d'un quart des salariés (26 %) n'envisageraient jamais de travailler à l'étranger. En tête de ceux-ci, les Français (46 %) et les Britanniques (43 %). Par ailleurs, il existe une nette différence d'opinions entre les hommes et les femmes, dont respectivement 18 % et 36 % n’envisagent pas de travailler à l'étranger. Les résultats montrent également une tendance prévisible qui indique que les jeunes actifs sont davantage susceptibles de travailler à l'étranger. 87 % des jeunes âgés de 16 à 24 ans se déclarent intéressés par des opportunités de carrière à l'étranger, contre seulement 56 % des plus de 55 ans.