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"Le gouvernement a voulu créer une situation illusoire où le Portugal n'avait pas besoin d'aide, que tout allait bien et que les objectifs seraient atteints. Mais la réalité n'est pas celle-là. Nous avons besoin d'une aide extérieure. Le Premier ministre (José Socrates) ne veut pas le reconnaître mais le pays entier l'a déjà compris. Les conditions de confiance ne sont pas réunies pour une quelconque négociation.
(…) Au fond, on a désormais seulement deux hypothèses: une chute contrôlée du gouvernement ou un effondrement incontrôlé, mais le fait que le PSD déclare ouvertement vouloir une élection et que le président reste silencieux, tout tend vers la deuxième option. "Il est inévitable que les citoyens portugais aient le dernier mot" a déclaré Passos Coelho, président du principal parti d’opposition le PSD, au quotidien Correio da Manha.
(…) Au fond, on a désormais seulement deux hypothèses: une chute contrôlée du gouvernement ou un effondrement incontrôlé, mais le fait que le PSD déclare ouvertement vouloir une élection et que le président reste silencieux, tout tend vers la deuxième option. "Il est inévitable que les citoyens portugais aient le dernier mot" a déclaré Passos Coelho, président du principal parti d’opposition le PSD, au quotidien Correio da Manha.
Cercle vicieux
Le Portugal se retrouve actuellement dans une impasse politique et économique. En pleine crise de la dette, le gouvernement portugais affronte une semaine cruciale face à la position inflexible de l'opposition qui a rejeté le nouveau programme d'austérité et maintient son intention de voter contre. Le chef du gouvernement, José Socrates, a menacé de démissionner en cas de rejet de ce programme, dont une version plus détaillée doit être présentée et discutée au parlement avant le Conseil européen qui s'ouvre jeudi prochain à Bruxelles.
Le gouvernement anticipe une récession de 1 % du produit intérieur brut en 2011. Une tendance qui devrait être amplifiée par le plan d’austérité puisque ce dernier comprend une taxation des retraites, une baisse des dépenses de santé et de certaines prestations sociales, ainsi qu'une importante réforme du marché du travail. Le gouvernement a donc décidé de privilégier ses objectifs budgétaires. Il s’était engagé à garantir la réduction de ses déficits publics à 4,6% du PIB en 2011 et à 3% en 2012.
Malheureusement, si la croissance n’est pas au rendez-vous, les recettes fiscales aussi feront défaut. Et le déficit plongera de nouveau. Le Portugal est malheureusement entré dans un cercle vicieux. Pour en sortir, le gouvernement semble n'avoir pour option que l’aide extérieure puisque les marchés viennent à nouveau de sanctionner le Portugal en augmentant le rendement des bons portugais de 7,53 % lundi à 7,62% mardi.
Le gouvernement anticipe une récession de 1 % du produit intérieur brut en 2011. Une tendance qui devrait être amplifiée par le plan d’austérité puisque ce dernier comprend une taxation des retraites, une baisse des dépenses de santé et de certaines prestations sociales, ainsi qu'une importante réforme du marché du travail. Le gouvernement a donc décidé de privilégier ses objectifs budgétaires. Il s’était engagé à garantir la réduction de ses déficits publics à 4,6% du PIB en 2011 et à 3% en 2012.
Malheureusement, si la croissance n’est pas au rendez-vous, les recettes fiscales aussi feront défaut. Et le déficit plongera de nouveau. Le Portugal est malheureusement entré dans un cercle vicieux. Pour en sortir, le gouvernement semble n'avoir pour option que l’aide extérieure puisque les marchés viennent à nouveau de sanctionner le Portugal en augmentant le rendement des bons portugais de 7,53 % lundi à 7,62% mardi.