Avec un chiffre d’affaires moyen en baisse de 0,1%, la reprise se fait toujours attendre dans le commerce de détail et l’artisanat en 2013. Même si la situation s’améliore sensiblement par rapport à l’année précédente (-2,2 %), l’économie de proximité est toujours en panne.
Seulement deux secteurs en croissance
Deux secteurs seulement enregistrent une hausse d’activité : le commerce de détail alimentaire (+1,4%, contre +0,6%) et l’artisanat du bâtiment (+1,6%, contre -4,8%). Détail des performances, secteur par secteur. Trois des six autres secteurs analysés améliorent relativement leur situation par rapport à 2012, mais affichent toujours des performances négatives : équipement de la maison (-3,7%, contre -4,4%), café-hôtellerie-restauration (-1,4%, contre -1,7%), beauté-esthétique (-0,4%, contre -1,2%). Les trois derniers sont en recul : équipement de la personne (-4,3%, contre -2,0%), auto-moto (-3,2%, contre -0,3%), métiers de la santé (-0,8%, contre -0,7%).
Détail des performances, secteur par secteur
L’artisanat du bâtiment : + 1,6 %
Après s’être effondré en 2012 (-4,8%), le bâtiment se redresse en 2013 et retrouve sa position historique de « locomotive » de la croissance des TPE. Les métiers plutôt tournés vers l’entretien-réparation (plomberie, électricité, menuiserie) profitent d’un rebond de ce marché et enregistrent des progressions d’activité comprises entre 2,5 et 3,5%. Ce sont surtout les travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements qui redynamisent le secteur.
Le commerce de détail alimentaire : + 1,4 %
Nouvelle prouesse des professionnels de l’alimentation qui confirment leur retour en force sur le devant de la scène commerciale. Seul secteur en progression en 2012 (+0,6%), le commerce de détail alimentaire se positionne cette fois juste derrière l’artisanat du bâtiment. A noter : la spectaculaire progression d’activité des bouchers charcutiers (+3,6%), record absolu en 2013, toutes professions confondues !
Les métiers de la beauté et de l’esthétique : - 0,4 %
Les salons de coiffure (-0,4%, contre -1,2% en 2012) et les instituts de beauté (-1,2%, contre -2,2% en 2012) améliorent relativement leur situation en 2013. Mais c’est insuffisant pour relancer significativement l’activité dans ce secteur extrêmement sensible à la conjoncture et souvent pénalisé par les arbitrages de consommation des ménages.
Les professions de la santé : - 0,8 %
L’activité stagne dans les pharmacies d’officine (-0,8%, contre -0,7% en 2012) et les magasins d’optique (-1,1%, contre -0,4% en 2012). Dans un contexte réglementaire toujours plus contraignant et alors que ces deux professions sont confrontées à une révolution de leur modèle économique, les entreprises luttent pour sauvegarder leurs parts de marché.
Cafés-hôtellerie-restauration : - 1,4 %
Restaurants (-1,1%), hôtels-restaurants (-2,3%) et cafés-bars (-1,5%) n’améliorent quasiment pas leur situation en 2013. Avec une activité similaire à l’année précédente, ils sont confrontés à une diminution préoccupante des recettes. Raréfaction de la clientèle et baisse du ticket moyen affectent gravement l’équilibre financier des établissements indépendants.
La vente et réparation auto-moto : - 3,2 %
Augmentation du coût des réparations, concurrence des réseaux de marques, impact de la baisse de la vente de véhicules neufs et d’occasion, diminution du pouvoir d’achat des ménages… Les garagistes indépendants subissent également les conséquences d’une contraction de leurs marchés traditionnels qui s’explique par la fiabilité croissante des voitures. D’où une tension insupportable sur les prix pour les professionnels de la réparation auto.
L’équipement de la maison : - 3,7 %
Après une année 2012 catastrophique (-13,7%), les commerces spécialisés dans la vente d’appareils électroménagers, de téléviseurs et d’équipements hifi évitent le pire mais sont toujours dans le rouge : -2,9%. En 2013, selon le Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménagers (GIFAM), les ventes du secteur dégagent un chiffre d’affaires de plus de 7,6 milliards, en baisse de 1,5%.
L’équipement de la personne : - 4,3 %
-4,7% pour les horlogeries bijouteries, -4,6% pour les magasins de prêt-à-porter… : le secteur enregistre les plus fortes baisses d’activité, toutes professions confondues. Les stratégies anti-crise des ménages se traduisent notamment par une baisse sensible des dépenses consacrées à l’équipement de la personne. Diminution des achats, choix de nouveaux circuits de distribution (Internet, discounters…), mais aussi opportunisme commercial (soldes, déstockages…).
Après s’être effondré en 2012 (-4,8%), le bâtiment se redresse en 2013 et retrouve sa position historique de « locomotive » de la croissance des TPE. Les métiers plutôt tournés vers l’entretien-réparation (plomberie, électricité, menuiserie) profitent d’un rebond de ce marché et enregistrent des progressions d’activité comprises entre 2,5 et 3,5%. Ce sont surtout les travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements qui redynamisent le secteur.
Le commerce de détail alimentaire : + 1,4 %
Nouvelle prouesse des professionnels de l’alimentation qui confirment leur retour en force sur le devant de la scène commerciale. Seul secteur en progression en 2012 (+0,6%), le commerce de détail alimentaire se positionne cette fois juste derrière l’artisanat du bâtiment. A noter : la spectaculaire progression d’activité des bouchers charcutiers (+3,6%), record absolu en 2013, toutes professions confondues !
Les métiers de la beauté et de l’esthétique : - 0,4 %
Les salons de coiffure (-0,4%, contre -1,2% en 2012) et les instituts de beauté (-1,2%, contre -2,2% en 2012) améliorent relativement leur situation en 2013. Mais c’est insuffisant pour relancer significativement l’activité dans ce secteur extrêmement sensible à la conjoncture et souvent pénalisé par les arbitrages de consommation des ménages.
Les professions de la santé : - 0,8 %
L’activité stagne dans les pharmacies d’officine (-0,8%, contre -0,7% en 2012) et les magasins d’optique (-1,1%, contre -0,4% en 2012). Dans un contexte réglementaire toujours plus contraignant et alors que ces deux professions sont confrontées à une révolution de leur modèle économique, les entreprises luttent pour sauvegarder leurs parts de marché.
Cafés-hôtellerie-restauration : - 1,4 %
Restaurants (-1,1%), hôtels-restaurants (-2,3%) et cafés-bars (-1,5%) n’améliorent quasiment pas leur situation en 2013. Avec une activité similaire à l’année précédente, ils sont confrontés à une diminution préoccupante des recettes. Raréfaction de la clientèle et baisse du ticket moyen affectent gravement l’équilibre financier des établissements indépendants.
La vente et réparation auto-moto : - 3,2 %
Augmentation du coût des réparations, concurrence des réseaux de marques, impact de la baisse de la vente de véhicules neufs et d’occasion, diminution du pouvoir d’achat des ménages… Les garagistes indépendants subissent également les conséquences d’une contraction de leurs marchés traditionnels qui s’explique par la fiabilité croissante des voitures. D’où une tension insupportable sur les prix pour les professionnels de la réparation auto.
L’équipement de la maison : - 3,7 %
Après une année 2012 catastrophique (-13,7%), les commerces spécialisés dans la vente d’appareils électroménagers, de téléviseurs et d’équipements hifi évitent le pire mais sont toujours dans le rouge : -2,9%. En 2013, selon le Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménagers (GIFAM), les ventes du secteur dégagent un chiffre d’affaires de plus de 7,6 milliards, en baisse de 1,5%.
L’équipement de la personne : - 4,3 %
-4,7% pour les horlogeries bijouteries, -4,6% pour les magasins de prêt-à-porter… : le secteur enregistre les plus fortes baisses d’activité, toutes professions confondues. Les stratégies anti-crise des ménages se traduisent notamment par une baisse sensible des dépenses consacrées à l’équipement de la personne. Diminution des achats, choix de nouveaux circuits de distribution (Internet, discounters…), mais aussi opportunisme commercial (soldes, déstockages…).
Le podium des régions
Evolution du chiffre d’affaires des TPE par région, toutes activités confondues
• Lorraine : + 2,9 %
• Auvergne : + 0,6 %
• Midi-Pyrénées : + 0,3 %
• Lorraine : + 2,9 %
• Auvergne : + 0,6 %
• Midi-Pyrénées : + 0,3 %
Méthodologie de l’étude « Activité et Tendances »
Cette dernière édition du recueil « Activité et Tendances » analyse l’évolution du chiffre d’affaires, en 2013, de 26 professions issues de 8 grands secteurs d’activité. Pour chacun d’entre eux, les trois meilleures régions sont référencées. Les chiffres clés d’un échantillon représentatif de 10 000 TPE ont été finement étudiés pour les besoins de cette étude. Ces petites entreprises, en majorité individuelles, sont toutes membres d’un centre de gestion agréé. 70 CGA appartenant à notre réseau ont participé activement à la collecte des données.