Dans le cadre de l’observatoire de l’esprit entrepreneurial, une étude de l’agence de communication CorioLink réalisée par l’institut Odoxa, démontre l’attrait incontestable des Français pour l’engagement des entrepreneurs en politique. Ils souhaitent que ces derniers soient systématiquement nommés dans les prochains gouvernements et aussi plus représentés dans les hémicycles. Alors que les candidatures fleurissent en vue de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron arrive en tête du classement des hommes politiques qui feraient un bon entrepreneur, suivi d’Arnaud Montebourg, d’Alain Juppé et de Bruno Le Maire. Nommer des entrepreneurs dans chaque gouvernement 65 % des Français estiment qu’il faudrait systématiquement nommer un ou plusieurs entrepreneurs au sein de chaque gouvernement. Cette volonté est très majoritairement partagée quelle que soit la proximité partisane des personnes interrogées ; même si elle apparaît plus importante chez les sympathisants de droite hors front national (79 %) que chez les sympathisants de gauche (62 %). Dans le même temps, 49 % des Français déplorent que le nombre d’hommes politiques également entrepreneurs ou ex-entrepreneur ne soit pas assez important (65 % chez les sympathisant de droite), 21 % juste comme il faut et seulement 29 % les estiment trop nombreux (40 % chez les sympathisant du FN).
Revalorisation des entrepreneurs au sein de l’opinion publique
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Pierre Alibert, co-fondateur de l'agence CorioLink, d’analyser : « On assiste à une revalorisation des entrepreneurs au sein de l’opinion publique. Ces derniers sont de nouveau légitimes mais surtout plébiscités car ils incarnent l’action et l’audace pour remédier à la crise économique face à des hommes politiques « gestionnaires » qui souffrent d’une crise de défiance sans précédent. Les hommes politiques commencent à intégrer que pour se « monétiser » vis-à-vis de leurs électeurs, l’acte entrepreneurial devient un passage obligé. Emmanuel Macron en vient, Arnaud Montebourg y a refait sa légitimité politique quand Fleur Pellerin a démissionné de la Fonction publique pour créer une société privée d’accompagnement des investissements coréens en France ».
Pour 45 % des Français, l’opinion des entrepreneurs est celle qui comptera le plus durant la campagne présidentielle de 2017. Ils devancent ainsi largement les intellectuels (18 %), les responsables syndicaux (16 %) et les dirigeants de grandes entreprises (12 %). Alors que les artistes et sportifs sont souvent courtisés par les politiques pour élargir leur électorat, ils arrivent bons derniers avec respectivement 4 % et 3 %. Pour Pierre Alibert, co-fondateur de l'agence CorioLink : « Si les entrepreneurs ont gagné en crédit auprès de l’opinion, il leur reste encore à s’intégrer et à se faire accepter par les partis politiques qui les rejettent, souvent par corporatisme. Entre le monde politique et celui de l’entreprise, le fossé est grand. Nombreux sont les chefs d’entreprises - Francis Mer et Thierry Breton en font partie - qui ont été broyés par les appareils politiques et l’exercice du pouvoir sans avoir eu le temps d’en maîtriser les codes ».
Pour 45 % des Français, l’opinion des entrepreneurs est celle qui comptera le plus durant la campagne présidentielle de 2017. Ils devancent ainsi largement les intellectuels (18 %), les responsables syndicaux (16 %) et les dirigeants de grandes entreprises (12 %). Alors que les artistes et sportifs sont souvent courtisés par les politiques pour élargir leur électorat, ils arrivent bons derniers avec respectivement 4 % et 3 %. Pour Pierre Alibert, co-fondateur de l'agence CorioLink : « Si les entrepreneurs ont gagné en crédit auprès de l’opinion, il leur reste encore à s’intégrer et à se faire accepter par les partis politiques qui les rejettent, souvent par corporatisme. Entre le monde politique et celui de l’entreprise, le fossé est grand. Nombreux sont les chefs d’entreprises - Francis Mer et Thierry Breton en font partie - qui ont été broyés par les appareils politiques et l’exercice du pouvoir sans avoir eu le temps d’en maîtriser les codes ».
Palmarès des hommes politiques qui feraient de bons entrepreneurs
Ce sont deux anciens ministres d’un gouvernement socialiste qui trustent le classement des hommes politiques qui feraient de bons entrepreneurs : Emmanuel Macron (37 %) et Arnaud Montebourg (18 %). Deux personnalités de droite, Bruno Le Maire et Alain Juppé (13 %), arrivent ex-aequo en troisième position. Emmanuel Macron est le seul homme politique à se retrouver sur le podium quelle que soit la proximité partisane des Français interrogés. Il réalise même son meilleur score (52 %) chez les sympathisants de droite et parvient à s’imposer très largement en devançant Nicolas Sarkozy (31 %) et Bruno Le Maire (28 %).
Podium des personnalités par proximité politique
Jacky Isabello, co-fondateur de l'agence CorioLink, de décrypter : « En déclarant leur flamme aux entrepreneurs, les Français plébiscitent ceux qui font : font le dynamisme de l’économie nationale, font beaucoup en matière créations d’emplois, font l’innovation. De là à dire que nos compatriotes exigeront un jour de leurs dirigeants qu’ils démontrent leur capacité d’action avant leurs aptitudes discursives il n’y a qu’un pas ! »
Podium des personnalités par proximité politique
Jacky Isabello, co-fondateur de l'agence CorioLink, de décrypter : « En déclarant leur flamme aux entrepreneurs, les Français plébiscitent ceux qui font : font le dynamisme de l’économie nationale, font beaucoup en matière créations d’emplois, font l’innovation. De là à dire que nos compatriotes exigeront un jour de leurs dirigeants qu’ils démontrent leur capacité d’action avant leurs aptitudes discursives il n’y a qu’un pas ! »